La directrice de l'Onusida pour la région MENA, Yamina Chekkar, a salué les efforts des autorités algériennes en matière de mise à disposition des médicaments contre le VIH-sida à titre gracieux, soulignant que la stratégie des Nations unies pour le développement (2016-2030) et la stratégie arabe de lutte contre le VIH/sida ne sauraient aboutir sans la participation des femmes lors de la deuxième journée de la Réunion de suivi de l'appel à l'action d'Alger pour faire progresser l'égalité des sexes et la réponse au VIH/sida dans la région MENA. Elle a appelé à adopter une approche de proximité en matière de soins bénéficiant à toutes les catégories de la société sans exclusive, aucune, précisant que «la région Mena compte parmi les régions qui enregistrent le moins d'infections au VIH/sida (230 000 cas) grâce à des facteurs d'ordre social, culturel et religieux», a-t-elle dit. Le directeur régional du Fonds des Nations unies de lutte contre le sida dans la région MENA, Joseph Serutoke, a, de son côté, mis en exergue l'importance du rôle de chaque Etat dans la fourniture d'informations au fonds pour lui permettre d'accorder les aides nécessaires selon les besoins de chaque pays. Le représentant de l'Onusida en Algérie, Adel Zeddam, a, quant à lui, rappelé l'engagement de l'Algérie à ramener le nombre d'infections au VIH/sida à moins de 500 cas par an à l'horizon 2020 au titre des programmes de prévention et des stratégies de l'ONU. Il a indiqué que l'Algérie avait réalisé les objectifs du Millénaire pour le développement, notamment en matière de lutte contre le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose dans le cadre des efforts en faveur du dépistage de ces maladies et de la mise à disposition des moyens de prévention nécessaires. Le représentant adjoint de l'Unicef Algérie, Moncef Moalla, a plaidé de son côté pour un changement d'approche en matière d'éducation sanitaire et de lutte contre les fléaux sociaux par la mise à contribution de l'école dans les efforts visant à enrayer la propagation du VIH/sida. Il a estimé que la formation prévue par les systèmes d'enseignement en matière de prévention de certains fléaux était «le meilleur moyen pour y faire face et contribuer au développement économique», tout en déplorant que l'école, en tant que facteur favorisant le développement économique, ne soit pas associée aux efforts d'intégration des jeunes dans le développement et l'amélioration du savoir-faire, rappelant le rôle des moyens de communication dans le changement des mentalités et la lutte contre ce phénomène.