Contre toute attente, le club phare de Sétif donne le quitus de sortie à Abdelmoumen Djabou, deux semaines après la signature du nouveau contrat le liant à l'Entente. D'un point de vue financier, l'ESS réalise cette fois-ci une excellente affaire, puisque ses caisses seront renflouées de 200 000 euros, alors que le départ du joueur vers le Club Africain n'avait rapporté aucun centime à l'Aigle noir. Ce dernier a été à l'époque victime de certains «intermédiaires» qui se sont bien rempli les poches. D'un point de vue sportif, le club phare de Aïn Fouara, ne pouvant certes dire non à cette belle opportunité, perd une pièce maîtresse et une 3e licence africaine. D'autant que les nouvelles recrues du mercato hivernal, Aouadj et Banouh, ne sont pas qualifiés pour disputer le premier tour de la Ligue des champions d'Afrique dont le coup d'envoi sera donné le 11 février à l'occasion du match aller devant opposer l'ESS au Real de Bangui (Centrafrique) à Sétif. Par la faute de la FAF qui n'a pas transmis dans les délais les dossiers des joueurs précités, l'ESS est non seulement sanctionnée mais est obligée de se passer des services des deux attaquants. Cela dit, le transfert de Djabou tombe au mauvais moment pour le champion sortant, qui collectionne les revers depuis des semaines. L'ex-Mouloudéen Aouadj aura la lourde tâche de remplacer l'ex-métronome sétifien parti au Nasr de Riyad, où il est qualifié car sa lettre de sortie n'a pas trop «traîné» dans les tiroirs. Programmée pour ce mardi, la rencontre JSS-ESS, comptant pour la 19e journée, n'arrange pas les affaires des Ententistes, placés entre le marteau et l'enclume. Le nouveau tartan opérationnel Ayant fait couler beaucoup d'encre, le dossier du nouveau tartan du stade du 8 Mai 1945 est désormais clos. Pas une simple sinécure, l'enlèvement de l'ancienne pelouse et l'installation de la nouvelle ont été réalisés en un temps record. Afin de terminer les travaux dans un délai de dix jours, l'entreprise désignée a constitué deux équipes, lesquelles ont travaillé plus de 12 heures par jour. La présence permanente du DJS et la pression du wali, Nacer Maskri, qui suivait quotidiennement l'avancée des travaux, sont les autres causes de la finalisation de l'opération avant l'heure. La clémence du temps a joué en faveur des chargés du projet. Ainsi, le onze sétifien devant s'entraîner demain sur une pelouse de dernière génération n'a donc pas été contraint de recevoir ses adversaires hors du chaudron, renouant avec les standards internationaux, puisqu'il mesure désormais 107x71 m en lieu et place des 105x58 m, actuellement. «Nous sommes contents d'avoir finalisé le projet en un laps de temps aussi court. Grâce à l'implication de tout un chacun, on a pu relever le défi. L'engagement personnel du wali qui a réglé d'épineux problèmes administratifs a accéléré le processus», a fièrement déclaré Aziz Tahir, directeur de la jeunesse et des sports de Sétif.