- Nouvelle cité de Souachet : Absence d'équipements publics Certaines localités de la capitale sont dépourvues de structures devant offrir aux jeunes une prise en charge dans le domaine des activités récréatives et de loisirs éducatifs, telles que les maisons de jeunes, les centres culturels ou encore les salles dites «polyvalentes», notamment dans les cités nouvellement réalisées. A Souchet, les jeunes sont livrés à eux-mêmes. Aucun établissement dédié aux activités de loisirs éducatifs n'a été construit dans la nouvelle cité qui compte un millier de logements. Dans cette cité, des parcelles de terrain ont été réservées par les pouvoirs publics pour la réalisation d'équipements publics. «Ces parcelles ont été réservées pour la construction d'un centre de santé, d'un bureau de poste et d'une antenne administrative. S'agissant des activités culturelles, rien n'a été fait. La cité ressemble à un grand dortoir, où les gens rentrent en fin d'après-midi pour dormir», confie un jeune, et de conclure : «La cité a été dotée d'une école primaire et d'un CEM, sans plus. Même le transport fait défaut. Nous lançons un appel aux autorités compétentes afin qu'elles prennent en charge ces problèmes, et ce, afin d'améliorer notre qualité de vie.» - Lotissement Si Smaïl (Bordj El Kiffan) : Des insuffisances qui altèrent le cadre de vie Le lotissement Kaïdi, dans la commune de Bordj El Kiffan, manque de commodités. L'éclairage public est pratiquement inexistant dans les venelles du lotissement, qui existe pourtant depuis plusieurs décennies. Quant aux routes, elles sont impraticables. Mis à part la route principale, qui prend naissance à partir du lieudit «Ennakhlet», pour aboutir aux abords de la zone industrielle de Bab Ezzouar, et dont le revêtement en bitume a été refait, aucune route secondaire n'a bénéficié de ce genre de travaux. Toutes les ruelles perpendiculaires sont laissées à l'abandon. Les habitants déplorent également le manque d'espaces verts et d'aires de jeux pour leurs enfants. «Toutes les assiettes foncières ont été utilisées pour la construction d'habitations, et les responsables n'ont pas pensé à la réalisation d'espaces verts pour la détente et le bien-être des habitants», confient-ils. «La gestion de l'agglomération a été toujours faite de manière improvisée. Cette situation s'est répercutée négativement sur notre vie, d'où la nécessité de revoir ce mode de gestion, particulièrement avec la nouvelle équipe dirigeante de l'APC», concluent-ils.