Une réunion de concertation entre les experts de Sonatrach et ceux du groupe russe Gazprom a eu lieu lundi passé à Alger, selon une déclaration du ministre russe de l'Energie, Victor Khristenko, cité par la presse russe. La réunion régulière du comité des experts des deux groupes a été instituée lors de la signature du mémorandum d'entente. Cette réunion a eu lieu à l'occasion de la visite de quatre jours que le ministre russe de l'Energie a effectué du 19 au 22 janvier, visite durant laquelle il était accompagné des dirigeants des compagnies russes comme Gazprom, Loukoil et Rosneft. Au menu de cette rencontre figurait l'étude des échanges d'actifs conformément aux dispositions du mémorandum d'entente signé entre les deux groupes au mois d'août 2006 à Moscou, durant la visite du ministre algérien de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Selon le ministre russe, « Gazprom a proposé à la partie algérienne huit sites de son segment d'extraction, parmi lesquels la compagnie algérienne en a relevé quatre ». Gazprom a aussi proposé à Sonatrach de prendre part au projet d'usine de liquéfaction de gaz naturel sur la mer Baltique. Selon des estimations faites en 2006, le coût de l'unité de liquéfaction de gaz naturel serait d'environ 1,5 milliard de dollars pour une capacité de 5 millions de tonnes par an. Le GNL de cette unité est destiné au marché nord-américain. La compagnie canadienne PetroCanada et la compagnie britannique BP auraient déjà été choisies par Gazprom comme futurs partenaires dans le projet. En contrepartie, Sonatrach serait en train d'élaborer sa proposition dans le cadre de cet échange d'actifs et la réunion de lundi était consacrée aussi à l'examen des actifs que Sonatrach devait proposer à Gazprom en échange des quatre sites sur lesquels Sonatrach a jeté son dévolu.