Depuis sa réception officielle en novembre 2006, l'unité de la Protection civile de Seddouk reste fermée. Le bâtiment flambant neuf, avec ses couleurs rouge et or se distinguant du paysage, semble être abandonné. En cas d'incendie ou de catastrophe quelconque, on continue à faire appel aux pompiers d'Akbou dont l'éloignement (plus de 20 km de Seddouk) ne peut qu'imposer des retards dans les interventions. Ce service public de premier ordre est attendu avec impatience par la population de la région où les deux vieilles ambulances de la polyclinique ne peuvent, à elles seules, procéder aux évacuations, en cas d'accidents graves, vers Akbou car à Seddouk il n' y a pas non plus d'hôpital. « L'ouverture de cette unité devrait se faire avec la sortie de la dernière promotion de sapeurs-pompiers qui a eu lieu en novembre 2006. On attend toujours », nous dit un élu de l'APC. « L'été approche avec ses risques d'incendies, alors à quand son ouverture ? », s'interrogent de leur côté des habitants de cette contrée qui manque de tout. La daïra de Seddouk qui compte cinq communes est l'une des plus importantes de la wilaya de Béjaïa de par sa superficie.