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« J'ai laissé une APC en bonne santé financière »
Bekki Omar. Maire de Tiaret
Publié dans El Watan le 16 - 12 - 2007

Bekki Omar, tête de liste RND, avec qui il s'adjugea 10 des 23 sièges, appuyé par ses nombreux soutiens, cachait mal son impatience, mercredi matin, alors que le wali allait présider la cérémonie d'investiture officielle et solennelle.
Une cérémonie qui revêtait pour le revenant Omar une triple signification. Primo, elle fut l'occasion de signer un retour aux affaires de la commune du chef-lieu, après un départ plutôt précipité en 2001. Secondo, elle mit fin au suspens entretenu 5 jours durant par le frère ennemi, le FLN qui avait introduit un recours auprès du tribunal administratif, à propos d'une présumée fraude infirmée par la conseil d'Etat. C'est donc sous cette ambiance de retrouvailles, revanche sur le sort et marquée du sceau de l'incertitude qui planait lors de ses élections tant le jeu était serré avec le FLN, que notre invité a consenti à éclairer les uns et les autres sur le pourquoi de son retour, du travail qu'il compte faire dans la cité à l'aune d'une nouvelle reconfiguration de la carte politique locale, mais aussi face aux enjeux du développement d'une ville où les 2/3 des inscrits n'ont pas voté. Pourquoi cette farouche volonté de revenir aux affaires après une éclipse quelque peu forcée et quels sont vos objectifs pour ce nouveau quinquennat ? A cette question notre interlocuteur répond : « Je ne vous apprends rien et vous aviez dû le constater que c'est plutôt la volonté des citoyens qui a prévalu. J'étais à la fois sollicité par eux et par mon parti qui a placé en moi sa confiance. Mon retour s'inscrit dans le prolongement de ma vision des choses dans une ville dont je connais les pulsions et les aspirations », mais la conduite des affaires va dépendre de « cette symbiose qui devra exister entre l'assemblée et les citoyens. » Convaincu que tout problème a sa solution, notre interlocuteur promet « de s'atteler à faire respecter les lois et surtout à faire ce que la conscience dicte. » « Faire respecter l'ordre, estime-t-il, c'est susciter l'esprit citoyen si ce n'est combattre ces attitudes qui ont beaucoup nui à l'environnement. » Notre interlocuteur, qui rejette d'un revers de la main ces « accusations qu'il juge gratuites », concernant l'expansion anarchique de l'urbanisme dans la ville durant son long règne, fait savoir que « les cités bidonvilles de Zmala, Boudraa, Abdia, Hdjar Barbli et autres (ils sont onze cités) existaient avant moi » et que « ces populations, issues pour la plupart des recoins de la wilaya, ont droit comme tout autre citoyen à une vie décente digne de l'Algérie et des efforts que l'Etat entreprend en faveur de tous ses enfants », non sans « fustiger ce genre de propos » qu' il trouve contraires à la réalité car en fait, « Dar ou Kouzina » ou R.H.P, entendre l'opération résorption de l'habitat précaire à Tiaret, a été une opération initiée en 1995, avant lui, du temps du wali (M. Ancer). A l'époque, a-t-il tenu à expliquer, « la situation avait induit l'octroi de 5 200 lots pour l'auto construction et la réalisation de 3 800 unités pour résorber l'habitat précaire, muées d'ailleurs pour beaucoup d'entre-elles en de superbes habitations ».
Ambitieux programme
La question devrait être posée selon lui en ces termes. « Les pouvoirs publics étaient-ils capables en ces temps de disette de réaliser tout cet ambitieux programme ? ». Pour trancher court, M.Bekki pense que « dans cette affaire, l'Etat et le citoyen avaient gagné ». Beaucoup d'autres dossiers non clos depuis son départ de l'assemblée avaient, à la faveur de la campagne, refait surface. Il enchaîne : « Pour la cession du mini parc zoologique, ceux qui avaient en charge le dossier doivent relire le contrat » car, selon lui, « rien n'est perdu et à aucun moment le bradage de cet espace, qui semble toujours susciter la fierté des Tiarétis, ne nous est venu à l'esprit ». Il fallait selon notre interlocuteur « seulement appliquer la loi à un locataire à qui nous liait un bail de trois ans, sans la possibilité pour lui de procéder aux aménagements ». D'ailleurs, dira-t-il sur un ton coléreux, « pourquoi ne parle-t-on pas du parc de loisirs, autrement plus spacieux et générateur d'emplois et de rentrées d'argent, quel est l'état de ses équipements, pourquoi ne met-on pas le holà sur la dilapidation de sa clôture ? ». Bekki semble même s'en défendre en arguant du fait que « c'est le défunt wali qui avait signé la décision d'affectation ». A tout le moins, rétorque-t-il, « pourquoi ne parle-t-on pas des décisions importantes que j'ai prises à l'époque, comme par exemple le refus d'encaisser le loyer et ma volonté affichée à l'époque de mettre en branle les textes avec la souscription de tous les élus d'ailleurs, mais mon départ a mis entre parenthèse ce dossier ». M. Bekki, à une question sur le déficit de la commune, a fait savoir qu'« en 1995, l'APC traînait un déficit de 6 milliards et elle a retrouvé son équilibre à la faveur d'actions conjuguées bien que cette entité ne disposait pas, comme aujourd'hui, d'un si important matelas financier », avant d'enchaîner sur l'opération éradication des marchés informels pour lesquels étaient préconisés des plans. Au-delà donc des attentes, des aléas et de la conjoncture socioéconomique et politique, notre interlocuteur dit « s'estimer fier de retrouver une ville aux routes nouvelles, qui ont permis son désengorgement » et de rappeler à certains de ses détracteurs qui le qualifient d'opportuniste : « ou étaient-ils quand les gens fuyaient les responsabilités », non sans déclarer « totalement s'engager devant Dieu et les hommes à accomplir sa mission loin des intérêts étroits ou claniques ».


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