On croyait le dossier des œuvres sociales de l'EHS Daksi définitivement clos, et voilà que la polémique repart de plus belle entre les syndicats, qui ont repris le comité en juillet dernier (Snapap, Sap, Snpsp et Snpssp) et les éléments de l'UGTA. Ces derniers, ayant perdu les rênes du comité, après plusieurs années de règne absolu, ont réussi à remettre l'enjeu sur le tapis en réussissant à introduire, par on ne sait quel moyen, le dossier en question sur le bureau du wali. Dans un communiqué, signé hier par le Snapap, le secrétariat de wilaya du syndicat le plus représentatif au sein de l'EHS s'interroge sur l'utilité et le but de cette démarche. Le communiqué rappelle, en quelques points, que les services de la DRAG avaient autorisé le nouveau comité à activer, et qu'au niveau de la DSP, la question a été tranchée également en faveur d'un comité élu suite à des élections tenues en juillet. Les éléments de l'UGTA, et malgré l'absence de représentativité, avaient obtenu pourtant deux sièges sur les neuf qui composent le comité, avec le consentement de tous, y compris les adversaires, dans un élan qui visait, avant tout, à rétablir la stabilité au sein de l'établissement. Selon les responsables du SAP, contactés hier par téléphone, les éléments de l'UGTA se seraient appuyés sur des relais d'obédience RND et FLN pour s'introduire au cabinet du wali dans le but d'annuler les résultats des élections, et remettre les compteurs à zéro pour arriver enfin à s'accaparer entièrement le comité. De son côté, le communiqué du Snapap va plus loin dans l'analyse de cette affaire, en parlant de volonté de déstabilisation d' « un établissement, dont le succès dans les opérations chirurgicales et celles d'achat d'appareils neufs d'hémodialyse dérange certains lobbies ». L'autre raison, non moins grave, serait la volonté d'empêcher l'ouverture des dossiers de corruption et de détournements, qui éclabousseraient certains, ajoute le communiqué.