Depuis son accession en 2000, de la régionale à la nationale 2 , où il évolue actuellement, le Nedjm Riadhi Oued Athménia (NROA), fait du sur-place, se contentant de jouer les seconds rôles. Pourtant, les dirigeants de ce petit club sont persuadés qu'ils peuvent rivaliser avec les meilleurs, et réhabiliter cette discipline qui n'a cessé de tomber dans les travers. Mahmoud Khadda, l'entraîneur du NROA est convaincu que « le Nedjm est un véritable gisement de jeunes talentueux volleyeurs qui peuvent mettre cette discipline sur un piédestal. Mais, sans intérêt de la part des responsables en charge du sport, et sans assistance financière ni sponsor, c'est la mort à petit feu qui attend cette association ».Le NROA, dont la création remonte à 1977, privilégie la prospection au plan local et la formation des jeunes en s'appuyant sur les valeurs les plus sûres du cru. La présence constante de l'école de volley-ball, et les équipes cadettes et minimes qui disputent le championnat (fusionné) avec la wilaya de Constantine, en est la parfaite illustration. « Le hic, a tonné Fodil Khadda, président du NROA, est qu'on a essayé depuis de longues années de tenir avec les moyens dérisoires du bord, mais jusqu'à quand ? » La question est loin d'être saugrenue dans la mesure où, affirme-t-il, « le NROA est ( pour absence de terrain normalisé) domicilié depuis 2000 à la salle OMS de Chelghoum Laïd où il dispute les matches de compétition avec tout ce que cela suppose comme dépenses lourdes, s'entraîne à Oued Athménia dans une salle en piteux état appartenant à l'APC qui ne répond pas aux normes réglementaires et, enfin, paye, rubis sur l'ongle, entre 16 et 20 millions de centimes de redevances à l'OPOW ». Pour boucler la boucle, les dirigeants du NROA affirment qu' « avec des subventions insignifiantes (fonds de wilaya et APC compris), l'on n'est que réduits à faire tapisserie ».