B. A. est un collégien de 14 ans habitant Koléa. Il a été dernièrement arrêté, en compagnie de deux amis, en l'occurrence B. A. et B. R., âgés respectivement de 17 et 16 ans. Les trois adolescents ont commis un vol à Kerkouba, zone urbaine, située en conurbation entre Koléa et Fouka. Ils ont déterré des câbles téléphoniques souterrains passant à proximité de la Cité des 100 logements de Kerkouba. « Un cas similaire de vol de câble s'était déjà produit il y a de cela quelque temps dans le même endroit. Seulement cette fois-ci, ce sont des mineurs qui ont accompli le forfait », tient à souligner une source policière. Selon cette dernière, les trois voleurs ont été vus à 5h au petit jour par un des habitants de la Cité des 100 logements. Immédiatement, il a alerté la police par téléphone. Tout de suite, une patrouille relevant de la sûreté urbaine de Kerkouba a été envoyée sur place. « Dès que les trois larrons ont aperçu de loin les policiers, ils ont pris la fuite », indique un policier. Sur les lieux du crime et craignant sûrement d'être pris en flagrant délit, ils ont laissé 40 mètres de câbles téléphoniques. « Le premier suspect, en l'occurrence B.A., âgé de 17 ans, a été interpellé à moins d'une encablure de la scène du vol », nous a-t-on révélé. A son arrestation, les policiers l'ont confondu en possession d'un couperet qui a probablement servi à sectionner les câbles. Peu de temps après, c'est au tour de ses deux acolytes d'être interpellés. Ils ont été rattrapés à proximité de l'établissement d'enseignement moyen où étudie le plus jeune de la bande. Les trois criminels ont avoué leur forfait aux enquêteurs de la sûreté urbaine de Kerkouba en présence de leurs parents, comme l'exige la loi en pareilles circonstances. « Le lendemain de leur arrestation, les trois adolescents ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Koléa qui a ordonné de placer B.A., 17 ans, dans l'établissement de redressement de Blida, tandis que ses deux complices ont bénéficié d'une citation directe à comparaître pour le jour du procès », conclut la même source.