Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, a appelé, hier à Washington, à un soutien financier et technique international pour les pays arabes en cours de transition politique au vu de leurs importants besoins sociaux et de la nécessité du rétablissement de la stabilité économique. M. Laksaci s'exprimait au nom du groupe des pays qu'il représente (Algérie, Afghanistan, Ghana, Iran, Maroc, Pakistan, Tunisie) à la réunion du Comité monétaire et financier international (CMFI) du Fonds monétaire international, dans le cadre de la réunion de printemps des institutions de Bretton Woods qui se tient du 20 au 22 avril dans la capitale fédérale américaine. Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, a-t-il fait observer, bien que les conditions varient entre groupes de pays, le défi principal est d'assurer une croissance forte, durable et inclusive, malgré un environnement externe défavorable, et ce, en rétablissant la stabilité macroéconomique et la confiance des investisseurs. Pour M. Laksaci, la tâche est particulièrement ardue dans les pays arabes en cours de transition politique au vu de leurs importants besoins sociaux et d'emplois. Ce qui appelle à la mise en place de politiques efficaces, favorisant l'investissement et une croissance équilibrée et créatrice d'emplois. En conséquence, a-t-il expliqué, un soutien international adéquat, dont une assistance financière et technique, est crucial, ajoutant que le FMI joue un rôle clé à cet égard. A ce propos, il a soutenu que les engagements pris dans le cadre de l'initiative du Partenariat de Deauville, en termes de financement et d'accès aux marchés, doivent être concrétisés dans les délais escomptés.