La Brigade de renseignements et de recherches (BRI) relevant de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Sétif vient de saisir un important lot de produits cosmétiques contrefaits fabriqués en Israël. Valeur de la marchandise : 65 milliards de centimes. « Il s'agit de la plus grande affaire traitée par les services de la police durant les cinq dernières années », a souligné, hier, la cellule de communication de cette institution. Les commerçants impliqués ont été présentés devant le procureur près le tribunal de Sétif pour « activité illégale, commercialisation de produits non conforme et contrefaçon ». Les investigations entreprises par les enquêteurs de la police ont révélé qu'il s'agit de « produits périmés fabriqués en Israël ». Selon la même source, l'enquête a été déclenchée suite à un précieux renseignement faisant état de l'activité « douteuse » de trois commerçants spécialisés dans la vente des produits importés non conforme aux normes. Les investigations ont abouti à la localisation du dépôt situé à la cité El Kaïssaria. « Il s'agit d'un point de vente des produits cosmétiques, mais en réalité c'est un dépôt clandestin de produits contrefaits », précise le communiqué. En effet, le gérant ne possédait pas de registre du commerce ni des factures pour justifier la provenance de la marchandise. L'analyse des échantillons de parfums pour homme et femme, des crèmes de beauté, des savons et des champoings pour cheveux de marques étrangères renommées, a confirmé qu'il s'agissait de produits périmés. Les enquêteurs ont saisi également dans ce dépôt, du matériel utilisé pour l'impression d'étiquettes des marques étrangères et 588 boîtes en carton contenant des lingettes qui font l'objet d'une interdiction internationale. Les policiers ont pu confirmer que ces produits ont été importés par une société basée à Oran. Son propriétaire a été également arrêté.