M. Karim Djoudi, ministre des Finances, a, en marge du symposium des Banques centrales africaine, exclu que l'Algérie adopte, dans son prochain projet de budget, un plan de rigueur du type de ceux en cours dans des pays comme l'Espagne, la Grèce ou le Portugal. Cela suppose « des baisses de salaires, des retraites, la libéralisation des prix, la réduction des transferts sociaux, etc ». « Nous n'avons pas ça du tout », rassure-t-il. Pour M. Djoudi, il n'y aura pas de « plan de rigueur mais une gestion prudente » de nos ressources. « Nous continuerons notre programme de développement, nous ne toucherons pas aux salaires, aux transferts sociaux, au soutien des prix. Pour le programme d'équipement, « nous axons sur la finalisation du programme en cours (2010-2014) et nous complétons par les projets qui lui sont nécessaires », poursuit-il. Notre économie tire « sa croissance, ses revenus, son emploi » grâce à la demande publique, l'important est de trouver un point d'équilibre entre « une politique budgétaire prudente et la conservation de l'emploi, de la croissance ». Dans le projet de loi de finances et budget pour 2013, qui a été adopté par le gouvernement, il a été pris en considération « les mesures ponctuelles liées aux rappels, au régime indemnitaire ». Par ailleurs, les nouveaux investissements publics réceptionnés « auront tous leurs postes budgétaires », ajoute encore le ministre