Pour le Dr Abderrahmane Benzidane, éminent critique du théâtre au Maroc, l'organisation de ce festival, avec des spectacles, des ateliers et des colloques « aide à perfectionner le savoir-faire des professionnels du théâtre. Ils mettent en confrontation leurs différentes approches et favorisent la coopération entre les créateurs de l'ensemble des pays participants. » « C'est une occasion pour le public de découvrir des spectacles de haute facture », a relevé de son côté le Dr Noureddine Amroune, dramaturge. Mme Hamida Aït El-Hadj, metteur en scène, a souligné pour sa part que la présence en force d'artistes et comédiens lors de telles rencontres doit être « mise à profit pour tirer le maximum d'avantages de leurs expériences. » D'autres intervenants étrangers ont suggéré de créer un site web dédié à la promotion des divers festivals et manifestations organisés à travers les pays participants pour faire connaître les meilleurs talents et leur éviter de sombrer dans l'oubli. M. Mustapha Machhour, critique libanais, a estimé que de grands talents existent bel et bien dans ces pays et sont à même de concurrencer les plus grands dramaturges du monde pour peu que les moyens nécessaires soient mis à leur disposition. Il a insisté, en outre, sur l'importance de l'utilisation aujourd'hui très limitée dans le théâtre arabe, des techniques modernes d'éclairage et de son pour apporter un plus à l'œuvre théâtrale. De son côté, le critique syrien Akram Youcef a indiqué que le théâtre « a en permanence besoin de renouveler ses idées par la confrontation des expériences », estimant « vitale » l'organisation de telles rencontres pour la promotion du 4e art.