L'opération des inscriptions, via Internet, aux examens du baccalauréat et de l'enseignement moyen session 2013 a pris fin respectivement le 31 octobre et le 15 novembre derniers. Mais, des candidats « n'ont pu s'inscrire ». La raison s'explique essentiellement par « la saturation du réseau Internet et du faible débit de la connexion ». C'est en tout cas l'avis des syndicats autonomes du secteur de l'Education. Ces derniers ont certes qualifié cette opération d'innovante et moderne, il n'en reste pas moins que, pour eux, elle doit être maîtrisée par toutes les parties concernées. Nouar Larbi, président du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), estime qu'il aurait été plus judicieux de procéder à l'augmentation du débit d'Internet afin de pouvoir faciliter la connexion et contenir le nombre de candidats. Or, plusieurs élèves, a-t-il constaté, n'ont pu s'inscrire. « Certains candidats ont mis deux jours pour pouvoir accomplir la tâche. D'autres, qu'ils soient scolarisés ou candidats libres, n'ont pu ouvrir le site », regrette-t-il. Ce qui fait dire au président du Cnapest que cette opération aurait pu être une réussite si le département de l'Education avait mis les moyens nécessaires permettant de faciliter l'inscription des élèves. Le SG du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), Abdelkrim Boudjenah, souligne que l'opération a pris fin alors des élèves n'ont pu s'inscrire. Il note l'absence de moyens pour répondre d'une manière efficace à cette méthode d'inscription aux examens scolaires initiée par l'Office national des examens et concours (Onec). « Certes, cette expérience reste intéressante, mais elle est beaucoup plus compliquée et les candidats au bac se plaignent de l'absence d'accès et de saturation du site Internet », dit-il. Le Conseil des lycées d'Algérie (CLA), par la voix de son SG, Idir Achour, indique que l'élève devrait être assisté dans cette opération. Comment ? Selon lui, il aurait été plus efficace de mettre au niveau de chaque établissement scolaire un agent chargé d'accompagner les candidats dans les inscriptions. Aussi, il a préconisé des mesures de rattrapage qui devraient être initiées au plus tard le deuxième trimestre afin de donner une nouvelle chance aux candidats non inscrits pour pouvoir passer les examens de fin d'année. Le SG du CLA a qualifié de « bonne initiative » cette démarche pour autant qu'elle soit, à l'avenir, maîtrisée. Pour notre interlocuteur, il devient impératif, vu la non-inscription de certains candidats, de procéder au prorogation du délai d'inscription. Pour plus d'informations, nous avons contacté, en vain, le ministère de l'Education nationale et l'Office national des examens et concours. Les deux institutions étaient injoignables.