Le coup d'envoi de l'évaluation du plan national d'actions pour l'environnement et le développement durable (Pnaedd) s'étalant de l'année 2002 à 2011, a été donné, hier, à partir du siège du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville, lors d'une réunion de travail à laquelle ont pris part les partenaire de l'Agence de coopération allemande GIZ. Le SG du ministère, El Hadi Makboul, a signalé que le processus d'évaluation s'étalera sur six (06) mois, répartis sur plusieurs étapes et segments et sera sanctionné par un Rapport national sur l'environnement (RNE), fin octobre prochain. L'analyse de l'expérience passée permettra de tirer des enseignements à même de concevoir une nouvelle ligne à adopter pour la prochaine décennie en terme de politique environnementale, soutient, de son côté, le DG de l'Environnement et le développement durable, Tolba Tahar. Une nouvelle phase du Plan sera, à cet effet, lancée et s'étalera de 2013 à 2020. Cette phase, comme l'expliquent des responsables du ministère, aura comme principal objectif de mettre en place une stratégie nationale du secteur, qui débouchera sur « l'amélioration du cadre de vie du citoyen », souligne M. Tolba. Le représentant de l'Agence GIZ, David Maradan, s'est étalé dans sa présentation sur les aspects phares à prendre en considération dans le processus d'évaluation. Ceux-ci s'articulent sur trois facteurs, jugés primordiaux : la collecte des données économiques et environnementales, la cohérence dans la réalisation entre intervenants, et la responsabilité administrative dans la mise en œuvre du plan. Les participants à la rencontre, majoritairement des cadres du secteur, ont soulevé des insuffisances pouvant entraver le processus d'évaluation, à l'exemple de l'absence de banque de données servant de base d'informations, du manque de formation du personnel spécialisé et de la durée du processus d'évaluation (06 mois), jugée insuffisante. La réunion se poursuivra, aujourd'hui, et verra la présentation du Plan national climat. Un facteur naturel « imprévisible », qui peut chambouler tout plan de développement.