Au cours de cette réunion, plusieurs points ont été débattus. Ainsi, les présidents des clubs de Ligue 1 ont fait part au premier responsable du football algérien de leur difficulté à s'adapter avec le mode de gestion du professionnalisme qui en est déjà à sa quatrième année et à trouver un équilibre notamment sur le plan financier. Le plafonnement des salaires des joueurs, l'augmentation du nombre de joueurs étrangers par club arrêté actuellement à deux éléments et l'allégement de la programmation, telles sont les principales doléances des représentants des clubs de Ligue 1. A propos du plafonnement des salaires, nous avons appris qu'une commission composée de Mahfoud Kerbadj comme président, et de Hannachi (JSK), Medouar (ASO), Fersadou (CSC) et Boumella (MCA) a été, à cet effet installée. L'aspect infrastructurel, qui constitue lui aussi l'autre handicap pour la bonne marche de la nouvelle expérience, n'a pas été en reste, puisque la plupart des clubs ont lancé un appel à la FAF et aux pouvoirs publics pour la rénovation des les stades abritant les rencontres de championnat. L'autre point important abordé lors de ce conclave a rait à la participation ou non des équipes engagées en coupes africaines. Les clubs concernés, à savoir l'ESS, l'USMH, le CSC et l'USMA, se sont opposés à la proposition de Raouraoua de faire l'impasse sur l'épreuve continentale pour au moins deux années. Le patron de la FAF avait avancé comme argument le fait que « les conditions ne sont pas encore réunies pour que nos clubs puissent s'illustrer sur la scène continentale », et que la LFP veut terminer le championnat avant le 21 mai, comme exigé par la FIFA à toutes les fédérations. D'ailleurs, Raouraoua a averti les clubs concernés d'assumer leurs responsabilités affirmant qu'aucun aménagement du calendrier ne sera toléré. Il a toutefois accordé à l'ESS, à l'USMH, au CSC et à l'USMA un autre délai jusqu'à la mi-novembre pour prendre une décision définitive quant à leur participation aux épreuves continentales.