« Une victoire est une sorte de cadeau de fin d'année que nous voulons offrir à nos fans qui ont été remarquables depuis le début de saison mais ce sera difficile face à une bonne équipe du CSC », nous dira le coach Aït-Djoudi avant la rencontre. Mais son vœu n'a pas été exaucé et le CSC est reparti avec les trois points. Les Canaris ont été pour ainsi dire crucifiés par leurs ex, à savoir Maïza et Boulemdaïs, auteurs des buts, et Gaouaoui, le gardien-entraîneur. Les Jaune et Vert ont donc vu leurs ailes coupées alors qu'ils étaient au septième ciel après leur qualification en coupe d'Algérie. Et dire qu'ils avaient les trois points à leur portée si seulement leurs attaquants avaient fait preuve de plus de pugnacité et de concentration devant le but. A propos de concentration, c'est cette dernière qui leur a fait cruellement défaut dans les ultimes instants de la partie où ils ont été pris de vitesse par les Constantinois qui ont réussi le parfait hold-up. Et dire que tout avait bien commencé pour eux en dominant copieusement les débats, une domination récompensée par un penalty suite à une erreur de Sebah sur Ebossé. Le Camerounais, qui voulait se faire justice lui-même, a manqué lamentablement son tir. Un ratage qui a jeté la consternation dans les gradins, tant il a constitué le tournant du match. Mais il n'en demeure pas moins que les hommes d'Aït-Djoudi sont restés sur leur lancée et ont continué le siège de la défense de l'excellent Si-Mohamed Cédric. Une domination qui a fini par porter ses fruits avec ce but de Béziouène à la 80'. Dès lors, les Canaris ont pensé avoir fait le plus dur. Mais c'était sans compter sur cette équipe du CSC volontaire à souhait qui, loin d'être abattue, est parvenue à revenir au score par Maïza avant que Boulemdaïs ne fasse basculer la partie d'abord en prenant de vitesse l'axe kabyle puis le gardien Asselah qui l'avait fauché dans les 18 yards en exécutant avec succès le penalty a accordé l'arbitre Benouza. Ainsi donc, les Canaris ont terminé la phase aller et surtout l'année 2013 sur une mauvaise note.