L'équipe nationale féminine de volley-ball ne s'est pas qualifiée au mondial 2014, se contentant de la 3e place durant le tournoi qualificatif qui s'est déroulé à la salle Harcha Hacene du 23 février au 1er mars. Un résultat qui n'a pas empêché le sélectionneur national François Salvagni d'être fier de ses joueuses qui, selon lui, ont prouvé qu'elles ont des qualités mais manquent de cohésion. « Dans l'ensemble, l'équipe a diminué de matche en matche les erreurs. Face à l'Egypte, nous avons fait une très bonne prestation. Ce qui est important était de terminer le tournoi sur une bonne note. Concernant les carences relevées, il faut un gros travail pas seulement en sélection, mais dans tous les clubs », a-t-il déclaré. Remportant quatre matches, les coéquipières d'Oukazi auraient pu composter le billet pour le mondial n'était la défaite inattendue face au Cameroun. Un match qui était plus compliqué que celui face à l'Egypte. « Nous avons pratiquement les mêmes caractéristiques par rapport à la sélection égyptienne. Le Cameroun ou le Kenya sont des adversaires plus difficiles à manier. Pour les battre, il faut faire une grande débauche d'énergie et faire moins de fautes dans la réception ou dans le service », dira-t-il. Interrogé sur son avenir à la tête de la sélection nationale, Salvagni a fait savoir qu'il prendra du repos, avant de s'entretenir avec le président de la fédération algérienne, Okba Gougam. « Je ne peux pas me prononcer sur un éventuel renouvellement de contrat. Je vais me reposer, avant d'avoir un entretien avec M. Gougam. Ce que je peux dire c'est que je me suis senti chez moi. Je remercie la fédération, ainsi que les journalistes pour leur soutien et leur sympathie », indique-t-il. Interrogé sur son projet pour le volley-ball algérien, Salvagni a fait un premier état des lieux sur la situation de ce sport en Algérie. « Le volley-ball est un sport collectif. Dans la formation, il faut former la joueuse techniquement, après avoir détecté des joueuses de gabarit. J'ai toujours été contre une équipe qui s'appuie seulement sur des cadres. Les grandes nations s'illustrent grâce à l'émergence d'un collectif performant dans lequel les individualités ne sont que des éléments », pense-t-il. Par ailleurs, nous avons appris que Salvagni fait l'unanimité chez ses joueuses. Prenant en main l'équipe depuis deux mois, le technicien a réussi à séduire tout le monde par son professionnalisme et sa rage de vaincre. Le capitaine du six national Oukazi, ainsi que d'autres joueuses, ont souhaité après le match face à l'Egypte la continuité et une préparation planifiée jusqu'au championnat d'Afrique de 2015. Du côté de la FAVB, c'est une question de temps et Salvagni sera maintenu. C'est ce que nous a affirmé le directeur technique national Mouloud Tlemçani. « Nous allons faire tout notre possible pour maintenir Salvagni. Il n'a pas eu assez de temps pour préparer l'équipe. Il ne faut pas oublier que c'est un spécialiste de renommée. Même si cette élimination à un goût amer, nous devons retenir les leçons pour repartir du bon pied ».