Déchu de son poste de président au terme de l'AG élective tenue par ses « opposants » la semaine dernière et remplacé par Abdelghani Mebarek, Brahmia aura su donc rebondir pour se maintenir à la tête du CSA/MCA. Quand bien même l'AG ordinaire d'hier s'est tenue dans un climat quelque peu « houleux », Brahmia a atteint ses objectifs, à savoir conforter son poste de président légitime du club sportif amateur et couper l'herbe sous le pied aux « putschistes ». Après avoir présenté les documents attestant qu'il est bien le président du CSA/MCA, Brahmia a recouru par la suite, conformément au règlement en vigueur, aux membres de l'AG pour renforcer sa position. Il sera conforté à l'unanimité dans sa position. Ce qui lui permettra, après l'approbation de l'assemblée générale, de demeurer le numéro un de cette structure. Brahmia s'est appuyé également sur l'AG pour contester le déroulement de l'AGE tenue la semaine dernière par les membres du bureau exécutif qui lui avaient, rappelle-t-on, retiré leur confiance avant de procéder à l'élection de Mebarek à la tête de la CSA. Là aussi, il obtiendra gain de cause dans la mesure où l'élection de l'ancien DG de l'Ansej est rejetée. A cela s'ajoute l'approbation à l'unanimité de la mise à l'écart de Kesbadji du poste de secrétaire général. Le dirigeant en question serait à l'origine de la vague de contestation contre Brahmia. Celui-ci s'est dit « très heureux et soulagé par les résultats de cette assemblée générale » avant de clouer au pilori ses opposants affirmant avoir des preuves « indéniables » quant à leur implication dans des malversations. « Je les révélerai au moment opportun », menace-t-il. Lors de cette AGO, Amar Brahmia a réussi à convaincre la majorité à réviser à la hausse le capital social du CSA pour le porter à 100 milliards de centimes. Le siège de Chéraga y sera inclus. Cela malgré l'opposition de certains membres, à leur tête l'ancien ministre de la Jeunesse et des sports, Aziz Derouaz. Le procès-verbal des travaux de l'AG sera adressé aux administrations publiques dont le ministère de tutelle, comme l'exigent les lois du pays.