« Toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la disponibilité des produits alimentaires durant le mois de ramadhan. » C'est ce qu'a indiqué, jeudi dernier, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelwaheb Nouri, en marge du Salon international de l'élevage, de l'agroalimentaire et de l'agroéquipement au Palais des expositions, Pins Maritimes (Alger). « Nous avons mobilisé tous les moyens. Tous les produits sont disponibles au niveau des entreprises nationales et offices comme nous avons prévu de créer 200 points de vente à travers tout le territoire national, notamment dans les agglomérations urbaines », a-t-il précisé. Pour ce qui est des viandes, un programme d'importation a été tracé. Selon le président du directoire de la Société de gestion des participations productions animales (SGP/Proda), Kamel Chadi, un lot de 30.000 tonnes de viande bovine congelée a été importé pour assurer la disponibilité durant le mois sacré. Chadi a précisé que les importations ont été effectuées principalement d'Inde (provinces musulmanes Maharsa et Tarabpradesh) et du Brésil. « Nous soumettons des appels d'offres comme nous veillons à ce que la viande soit de bonne qualité et bien évidemment halal », a-t-il affirmé, signalant que l'Office national des aliments de bétail (Onab) a mis en place 500 nouveaux points de vente à travers 34 wilayas. Et d'ajouter : « Nous avons créé un réseau de points de vente et veillé à ce qu'un bon nombre y soit installé dans le sud du pays. » Concernant les prix, il a assuré qu'ils seront raisonnables. « Il y aura une variété des prix », a-t-il indiqué. Ceux des viandes blanches et rouges fraîches seront liés, par contre, à l'offre et à la demande, a-t-il dit, sans écarter qu'il pourrait y avoir une hausse durant les trois premiers jours due à l'effet « de spéculation et également au comportement des consommateurs ». Concernant la production nationale, Chadi a souligné que l'Algérie produit 450.000 tonnes de viandes blanches et la même quantité en viandes rouges fraîches. Il a souligné qu'en matière de viandes blanches, les besoins du marché sont couverts. A noter que l'Onab a, à lui seul, une capacité de production annuelle de 65.000 tonnes en plus de 40 millions d'œufs destinés à la consommation.