Le DG de la Gendarmerie française, le général d'armée Denis Favier, effectue, depuis hier, une visite de travail de deux jours en Algérie. Il a été reçu, hier, par le commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Bousteila, en présence de hauts cadres des deux institutions, a indiqué, hier, la cellule de communication de la GN. Cette visite s'inscrit dans le cadre « de la promotion et la consolidation des relations internationales bilatérales entre l'Algérie et la France, et dans le but de développer le partenariat et les perspectives de coopération dans des domaines d'intérêt commun ». Des entretiens ont eu lieu entre les responsables des deux institutions en présence des directeurs centraux de la GN. Selon la même source, les discussions ont porté sur « le renforcement de la coopération militaire bilatérale, l'échange d'expériences et d'approches en matière de sécurité publique et de lutte contre le crime organisé ainsi que la formation ». Au cours de cette visite, la délégation française a assisté à des manœuvres effectuées par les éléments du Détachement de sécurité et d'intervention (DSI) à Mahelma (Alger). La délégation a reçu des explications sur les missions de cette unité opérationnelle spécialisée, notamment dans la libération d'otages. Ses éléments avaient participé, sous la coupe des forces spéciales de l'Armée, à l'opération de Tiguentourine. Les officiers supérieurs de la Gendarmerie française se sont rendus également à l'Institut nationale de criminologie et criminalistique (INCC) de la GN à Bouchaoui où ils ont reçu des explications sur les capacités professionnelles et scientifiques disponibles à l'Iinstitut ainsi que sur les performances des laboratoires spécialisées dans la criminalistique. Les missions de cet institut, le premier en Afrique, ont été exposées aux membres de la délégation, notamment, son rôle au sein de la chaîne de la police judiciaire de la Gendarmerie nationale. La visite du directeur de la Gendarmerie française intervient après celle effectuée, il y a moins d'une semaine, par le ministre français de la Défense. Elle intervient dans un contexte marqué par la détérioration de la situation sécuritaire dans la région du Sahel, notamment au Mali et en Libye.