Celles d'atteindre le second tour, ce qui serait une première dans les annales du football algérien. Jusque-là, en trois participations (1982, 1986 et 2010), aucune sélection algérienne n'avait réussi à franchir le premier tour d'une phase finale de Coupe du monde. Même si la génération des Belloumi, Madjer, Assad ...aurait pu le faire en 82, n'étaient les manœuvres et magouilles de l'Autriche et de l'Allemagne, qui ont bafoué l'éthique sportive pour l'en empêcher. Pour cette nouvelle édition au pays de la samba, le onze algérien, version Halilhodzic, veut concrétiser le rêve de tout un peuple. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, est catégorique à ce sujet. « L'objectif assigné à Halilhodzic est d'accéder au 2e tour. C'est écrit noir sur blanc sur son contrat. Il ne peut pas dire l'inverse. Je l'ai laissé travailler sereinement et je lui ai toujours manifesté mon soutien », a-t-il fait remarquer. Versés dans un groupe H, a priori équilibré, aux côtés de la Belgique, de la Russie et de la Corée du Sud, les Verts ont bien l'intention de rester le plus longtemps possible au Brésil et de ne pas rentrer chez eux dès le premier tour. « On est venus ici pour survivre à la phase de poules. Nous avons beaucoup travaillé pour en arriver là. Tout me laisse croire que l'équipe est prête pour disputer la Coupe du monde. Nous sommes ici pour réaliser quelque chose et essayer de passer le premier tour. Maintenant, si l'équipe est capable de le faire, c'est difficile à dire » a, d'ailleurs, indiqué le coach algérien, Vahid Halilhodzic, peu après son arrivée au Brésil. C'est dire l'optimisme qui règne au sein du groupe Algérie à quelques jours seulement du premier match face à la Belgique (17 juin). Un sentiment d'autant plus légitime au vu des énormes progrès effectués par cette sélection algérienne depuis le Mondial 2010, que ce soit sur le plan de la qualité des joueurs ou de la maturité dans le jeu. A ce titre, la plupart des spécialistes sont unanimes à dire que l'équipe actuelle reste largement supérieure à celle dont disposait Rabah Saâdane. En tout cas, au vu de ce qu'elle a montré durant les éliminatoires et même lors des matchs amicaux face à l'Arménie et à la Roumanie, l'équipe, version Halilhodzic, a dévoilé un gros potentiel à même de lui permettre de surprendre n'importe quelle formation lors de ce Mondial. C'est le souhait de cette nouvelle génération de joueurs des Feghouli, Bentaleb, Taider, Brahimi, Ghoulam, Mandi, Slimani, pour ne citer que ceux-là, qui rêve de marquer l'histoire du football algérien.