Le 4e art palestinien est à l'honneur de cette seconde édition, avec la participation de deux troupes. Aussi, notons-nous la participation de la Tunisie, du Maroc, Mali, Niger, de Oman, de la Jordanie, du CongoBrazzaville, Togo, Bénin, de la France, l'Allemagne, Belgique, l'Italie, l'Argentine et de la Russie. A cette 2e édition du FITA, le public a assisté à une prestation théâtrale et musicale. Cette dernière a été assurée par le groupe «Ferda». Ce récital a arraché à maintes reprises les ovations d'un public nombreux. Immense plaisir et joie ressentis par le public. Le comédien palestinien, Kamel Basha, a ajouté que ce genre de manifestations «rapproche les peuples et leurs cultures», a-t-il dit. Par ailleurs, un autre spécialiste palestinien a commenté la situation générale du théâtre, estimant que «les études théâtrales se sont éloignées à la fois de l'étude littéraire des textes et de l'approche purement linguistique et sémiotique des spectacles». Les objectifs de ce festival sont multiples, les plus importants citera le président de ce festival, M'hamed Benguettaf, «est de créer un cadre de rencontres, favoriser la connaissance théâtrale, d'encourager les jeunes comédiens, les metteurs en scène à réaliser leurs ambitions créatives et artistiques, inciter et promouvoir les échanges, promouvoir la culture théâtrale au sein de la société algérienne». Cette édition sera marquée par l'organisation d'un forum-débat, prévu du 18 au 21 octobre à Azur Plage autour de la narratologie et du spectacle vivant animé par l'artiste ethno conteur Saïd Ramdane. Au cours de la soirée, un vibrant hommage a été rendu aux hommes de théâtre algériens et étrangers en signe de reconnaissance à leur dévouement. On citera, Arrabal Fernando (Espagne), Ghessane Messaoud (Syrie), Basha Kamel (Palestine), Benzidane Abderrahmane (Maroc), Smaïn Hadj (Algérie), Omar Hadj (Algérie), Habib Abdelkrim (Algérie), Youcef Taawint (Algérie). Le public a ainsi assisté à un spectacle de théâtre japonais assuré par une association du Nogaku. Un genre de performance traditionnel qui combine chant et danse. Un rythme lent presque inexistant. Un univers. Trois comédiens. Une esthétique multiple savamment recherchée mais absconse. Le public salue cette performance mais il n'est pas conquis.