C'est à croire que le lancement raté des deux satellites est venu au mauvais moment pour la stratégie de déploiement du programme Galileo. La veille, en effet, la presse, notamment européenne, se faisait de la mise en orbite programmée d'une douzaine de nouveaux satellites « afin d'accélérer le déploiement » de Galileo, censé permettre à l'Europe de lancer son système de navigation concurrent du GPS américain », soulignait le site leschos.fr. Dans un communiqué rendu public, la société Arianespace annonçait la signature d'un contrat avec l'agence spatiale européenne, aux termes duquel, « douze nouveaux satellites Galileo vont être déployés avec trois lanceurs Ariane 5 « à partir de 2015 ». Ainsi est censée s'enrichir « la constellation de vingt-deux satellites du programme construits par le groupe allemand OHB System allié au britannique Surrey Satellite Technology Ltd », ajoute leschos.fr qui reprend un passage du communiqué d'Arianespace qui précise que les satellites sont programmés pour être positionnés « sur une orbite circulaire à 23.522 km d'altitude au moyen d'une combinaison de cinq lanceurs Soyouz (deux satellites par lancement) et de trois Ariane 5 ES (quatre satellites par lancement) ».