L'opération de l'éradication de l'habitat précaire dans la capitale reprendra juste après l'Aïd El Adha. «Une réunion de coordination aura lieu aujourd'hui ou jeudi prochain pour étudier l'état d'avancement du travail des cinq commissions de suivi de sites à savoir : Diar El Baraka, les Palmiers, les chalets, Diar Echams et les immeubles menaçants ruine», nous a indiqué hier le directeur de Logement de la wilaya d'Alger, Mohamed Smaïl. Ce responsable a expliqué que la commission de la daïra dont les dossiers sont les mieux préparés passera. «La commission de la wilaya devra décider le 22 ou le 23 du mois en cours. La treizième opération de relogement aura lieu juste après», a-t-il ajouté. Au sujet du retard enregistré dans cette opération qui devait avoir lieu le mois d'octobre dernier, il a répondu que c'est dû aux dossiers des commissions qui étaient incomplets. «Parce qu'un dossier qui n'est pas complet est un dossier rejeté», a-t-il averti. La seconde cause du retard de l'opération est le dernier mouvement de walis délégués. «Il fallait laisser le temps aux nouveaux d'avoir une idée sur leurs circonscriptions», a-t-il dit. Néanmoins, «le travail se fait dans le cadre de la continuité. Ce sont les commissions installées qui s'occupent du travail», a-t-il fait savoir. Selon le plan annoncé au mois de mars dernier, 12 000 familles seront relogées avant la fin de l'année en cours. Pour le moment, plus de 8 200 qui habitaient dans des bidonvilles de la capitale , des chalets et des cimetières sont aujourd'hui dans des logements décents. Il est notamment prévu que l'opération ne prendra pas fin avant l'éradication totale de l'habitat précaire à Alger. Dans le quinquennal (2010-1014), un programme de 35 000 logements est destiné à ce programme. En plus de la réalisation, un très grand travail est fourni pour la préparation des dossiers fournis et le relogement. Rien qu'au niveau de la daïra, il faut plus de 15 jours de préparation. Pour une opération de relogement de 500 familles, il faut des moyens importants : il faut pas moins de 2 000 personnes (au moins 1 000 au site de départ et 1 000 autres dans le site d'accueil pour les aider). Il faut aussi mobiliser près de 1 200 camions.