Le mouvement El-Islah a appelé, hier, par la voix de son secrétaire général Djahid Younsi, à un « dialogue national inclusif » entre pouvoir et opposition pour débattre de différentes questions nationales. La conjoncture qui prévaut en Algérie « nécessite l'ouverture d'un dialogue national inclusif entre le pouvoir et l'opposition pour débattre de différentes questions dont l'éventualité d'une transition démocratique et une analyse profonde et objective de la situation actuelle », a précisé Younsi lors d'une conférence de presse. Il a insisté sur la nécessité de « placer l'intérêt du pays au-dessus de toute autre considération » assurant qu'El-Islah « ne remet en cause le sens de nationalisme d'aucune partie que ce soit ». L'instance de concertation et de suivi relevant de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CNTLD) organise le 7 mai une rencontre pour arrêter la date d'un congrès « qui se tiendra à huis clos et qui sera consacré à la définition des actions que l'opposition devrait mener à l'avenir », a fait savoir Younsi. Soulignant que l'opposition « se porte bien aujourd'hui », le SG du mouvement El-Islah a estimé nécessaire l'élargissement de la base populaire de l'opposition. Au plan économique, Younsi a mis l'accent sur l'impératif de combattre toute forme de corruption pour l'« édification d'une économie nationale forte », a-t-il souligné.