Cette première édition regroupe 28 clubs scientifiques issus de 19 wilayas. Ils sont pourtant 280 clubs scientifiques toutes spécialités confondues recensés jusqu'à présent à travers les 90 établissements universitaires que compte le pays. L'événement s'étale du 28 juillet au 1er août, alors que l'université d'été se tiendra du 1er au 3 août. « L'objectif de ce salon est de promouvoir les échanges inter-universitaires. C'est une nouvelle politique du secteur qui vise à faire de l'université non pas seulement un espace d'études mais aussi de vie sur les plans scientifique, culturel et sportif. Nous comptons relancer ces clubs en encourageant l'organisation des salons régionaux, nationaux et à travers une participation internationale. Les chefs d'établissement sont appelés à promouvoir ces clubs avec une prise en charge sociale qui permet l'équilibre de l'étudiant », a déclaré le directeur de l'amélioration du cadre de vie de l'étudiant et de l'animation en milieu universitaire au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur, Boumediène Bellifa. Cette nouvelle direction a été installée il y a une année et demie, selon ce dernier. « Parallèlement à ces expositions où les étudiants exposent les projets de recherche et les travaux réalisés au sein des clubs, des ateliers ainsi que des conférences et des activités culturelles se tiennent pendant toute la durée du salon dans une ambiance de communication et de rapprochement entre étudiants », a indiqué, pour sa part, Rachid Loukal, sous-directeur des activités scientifiques et culturelles à l'Université de Boumerdès. Selon Foudeili Bensalim, président de « We Are Capable to Work », de l'Ecole nationale supérieure des mines et métallurgie d'Annaba, le club essaie de créer des machines, de porter des projets d'entreprises, de réaliser des maquettes pour les entreprises telles qu'ArcelorMittal pour la production de la fonte et de l'acier. « Nous avons mis au point par exemple une presse mécanique utilisée dans la métallurgie des poudres », a-t-il fait savoir. La police scientifique de la sûreté de wilaya de Boumerdès, présente à ce salon, expose une partie de son matériel technique sophistiqué utilisé dans l'identification rapide (en quelques secondes) des suspects et criminels par la preuve scientifique, « même si le crime a été commis depuis des années ». « Nous sommes le 9e pays au monde à utiliser le système automatisé d'identification par empreinte digitale (Afis) importé du Canada dans sa nouvelle version 2012. Grâce à ce système de recherche performant, les empreintes digitales de près de 3 millions d'Algériens (des repris de justice) sont maintenant connues », a affirmé Adel Chaouch de la police scientifique.