Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a appelé, samedi dernier à Bejaia, les hommes d'affaires, les industriels et les mécènes à apporter leur contribution au financement des évènements culturels, notamment les festivals. « Le financement (des évènements culturels) ne doit pas dépendre uniquement de l'Etat mais élargi aux hommes d'affaires », a indiqué M. Mihoubi à la presse en marge de l'ouverture des 13es rencontres cinématographiques de Béjaia et d'une visite dans plusieurs chantiers relevant du secteur de la culture. Soulignant que « l'Etat doit assurer la continuité du service public culturel », le ministre a tenu à préciser que les financements accordés aux festivals seront, dorénavant, octroyés en tenant compte de certains critères dont le professionnalisme et l'impact sur le public. « Il y a des festivals qui sont considérés, selon l'avis des citoyens, comme des non-événements, d'autres durent jusqu'à une dizaine de jours alors que la moitié suffit. Pareil pour le nombre des troupes engagées, parfois seule la moitié est recommandée », a indiqué M. Mihoubi. « Nous devons dépasser maintenant l'étape d'évaluation et passer à celle de la professionnalisation » des festivals, a-t-il souligné, précisant qu'« aucun festival n'a été annulé jusque-là ». Auparavant, M. Mihoubi s'est enquis de l'état d'avancement de certains chantiers relevant de son secteur dont le chantier de restauration de l'annexe de l'école des Beaux-Arts d'Azazga (Tizi-Ouzou), d'un ancien bâtiment relevant du ministère de la Justice, dont une aile complète s'était effondrée en 2011, et celui de la Casbah de Béjaia. Il s'est rendu également aux sites de construction d'une bibliothèque principale de la ville et du nouveau siège de la direction de la culture.