Coup de tonnerre dans la maison du RCA. La décision, prise lundi par la Chambre de résolution des litiges (CRL) de la LFP de débouter le club dans l'affaire l'opposant à pas moins de sept de ses joueurs, a eu l'effet d'une bombe du côté de l'Arbaâ. Et pour cause, Ezzerga va devoir se séparer de bon nombre de ses principaux cadres, désormais libres de tout engagement vis-à-vis du club cher à Djamel Amani. Il s'agit de Billel Moumen, Farid Daoud, Yanis Takerboucht, Nassim Yettou, Hocine Harrouche, Nasr-Eddine Zaâlani et Houari Ferhani, qui réclament chacun au club, rappelle-t-on, entre 3 et 5 mois de salaires impayés. D'ailleurs, certains éléments, à l'image de Harrouche et Ferhani, ont déjà trouvé preneur en optant respectivement pour l'ESS et la JSK, alors que d'autres comme Yettou et Zaâlani sont sur le point de s'engager avec la JSK et le CSC. Conséquence : comme c'est déjà le cas depuis maintenant une semaine, les séances d'entraînement de l'équipe fanion se déroulent avec un effectif sensiblement réduit puisque cinq éléments seulement de la catégorie seniors travaillent sous la houlette du duo Saâdaoui-Messaoudène, en attendant le retour des Mehsas, Abel, Keita et Ghislain. D'où l'inquiétude du staff technique d'Ezzerga qui, aux dernières nouvelles, menacerait lui aussi de jeter l'éponge face à une telle situation. Comme si cela ne suffisait pas au malheur du RCA, même les joueurs ciblés par le club refusent de venir, à l'instar du keeper de l'ASMO, Fellah, qui aurait, nous dit-on, décliné l'offre faite par Amani. C'est dire le climat de détresse qui règne au sein du club de l'Arbaâ à 72 heures seulement du seixième de finale de Coupe d'Algérie prévu samedi au stade Smaïl-Makhlouf face à l'USB Tissemsilt. Le duo Saâdaoui-Messaoudène, qui assure l'intérim à la barre technique du club après le départ de Khaled Lounici, s'est vu contraint de puiser dans la catégorie des espoirs pour compléter son effectif afin de préparer ce rendez-vous face à Tissemsilt. En tout cas, avec une telle saignée, le RCA aura certainement du mal à se remettre d'un tel cauchemar.