Dans une contribution publiée sur la revue « The Parliament », le président de la commission des affaires étrangères au Parlement européen, Elmar Brok, a estimé que l'Algérie et l'UE « devraient élargir l'horizon de leur partenariat actuel », préconisant le renforcement de la coopération, notamment dans les « secteurs prioritaires » avec des ambitions plus grandes. Evoquant le statut de l'Algérie de « puissance militaire », l'eurodéputé allemand du groupe PPE a affirmé que cette position la prédisposait à « devenir un allié important » de l'UE, non seulement en Afrique du Nord, mais aussi dans la région du Sahel. Le soutien apporté par l'Algérie aux efforts de médiation menés par l'ONU pour trouver une solution politique à la crise libyenne a été mis en exergue par cet eurodéputé qui l'a félicitée pour son rôle, soutenant que cet exemple illustre que le travail en partenariat avec les pays de la région peut être complémentaire à l'action multilatérale. Le président de la Commission des affaires étrangères au Parlement européen a affirmé que l'Algérie est « un partenaire important » de l'UE qui reste son principal partenaire commercial. Le président de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb et l'Union du Maghreb arabe, l'eurodéputé Pier Antonio Panzeri, a estimé, quant à lui, que l'Algérie et l'UE devraient « viser un partenariat solide pour un développement commun ». La multiplication des conflits et les changements qui secouent le paysage international sur les frontières méridionale et orientale de l'UE appellent nécessairement au renforcement des liens avec l'Algérie, qui est considérée comme un acteur décisif dans la sécurité et la stabilité de la Méditerranée, a soutenu, pour sa part, l'ancien eurodéputé, Fernando Maura Barandiaran, dans sa contribution publiée dans la revue « The Parliament ». Selon cet ancien eurodéputé de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe, le gouvernement algérien continue à jouer un rôle important dans le dialogue entre Maliens et entre les factions opposées en Libye et à maintenir une paix, même fragile. Le Parlement européen a lui-même admis que les institutions européennes ont « sous-estimé » le rôle important que l'Algérie pouvait jouer dans la lutte contre le terrorisme dans la région, a indiqué Maura.