Une déclaration ministérielle relative aux moyens favorisant l'adoption pour l'Afrique d'une approche cohérente sur l'Agenda 2063 pour le développement a dû sanctionner hier les travaux de la Conférence des ministres africains des Finances réunis à Addis-Abeba (Ethiopie). La conférence ouverte dimanche dernier « sera sanctionnée par l'adoption d'une déclaration ministérielle qui devra reprendre les points forts des délibérations concernant les voies et moyens favorisant l'adoption par l'Afrique d'une approche cohérente pour la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation de l'Agenda 2063 pour le développement de l'Afrique et les objectifs globaux de développement durable », souligne un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Une série de résolutions thématiques sera également adoptée et le rapport de la conférence sera soumis au sommet de l'Union africaine prévue en juillet prochain, à Kigali, la capitale rwandaise, ajoute la même source. L'Algérie est représentée à cette conférence par le ministre délégué chargé du Budget et de la Prospective, Hadji Baba Ammi, qui participe également aux travaux de la neuvième réunion annuelle conjointe du Comité technique spécialisé de l'Union africaine sur les finances, les affaires monétaires, la planification économique et l'intégration. Le communiqué note que l'Algérie a été élue à la deuxième vice-présidence de la conférence ministérielle. La conférence, qui se tient sous le thème « vers une approche intégrée et cohérente de mise en œuvre, de suivi et de l'évaluation de l'Agenda 2063 », intervient dans le contexte de la semaine africaine du développement et a été précédée, du 31 mars au 3 avril, par une réunion préparatoire au niveau des experts, rappelle le ministère. Le lancement des travaux de cette rencontre africaine de haut niveau a été marqué par la participation de Mme Dlamini Zuma, présidente de la Commission de l'Union africaine et Carlos Lopez, secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique, qui coorganisent la conférence. Le vice-président de la Namibie ainsi que le Premier ministre de l'Ethiopie et de la République démocratique du Congo ont marqué de leur présence la cérémonie d'ouverture, selon la même source.