En application d'un programme de préparation très chargé pour les jeux Paralympiques 2016 prévus du 07 au 18 septembre prochain à Rio de Janeiro, les différentes sélections nationales de handisport sont en plein réglages en prévision de l'événement paralympique apprend-on auprès du directeur technique national, Zoubir Aichaine. « Il faut savoir que nous travaillons jour et nuit pour éviter tout chamboulement du programme. Les équipes nationales d'athlétisme viennent de rentrer de Marrakech, après avoir pris part à un meeting. En Goal-ball, l'équipe nationale féminine est actuellement en Pologne, où aura lieu un challenge international. Ce sera le second pour nos joueuses, après celui de Malmö. Les équipes nationales de handi-basket (filles et garçons) participeront à deux tournois internationaux, à savoir du 22 mai au 1er juin en Grande-Bretagne pour les dames, alors que les hommes seront présents lors du challenge international d'Agadir à partir du 22 du mois en cours » a-t-il fait savoir. Aichaine a ajouté que « les athlètes du powerlifting sont en stage en Pologne », soulignant « le retour de l'équipe nationale de judo dimanche dernier, après avoir participé à un tournoi international à Marseille (France) ». Au sujet de son évaluation du niveau actuel des athlètes algériens, Aichaine a exprimé sa satisfaction. « Les qualifiés dans les différentes disciplines sont en train de consentir efforts et sacrifices. Le volume d'entrainement a été revu à la hausse. Nous avons une majorité d'athlètes de niveau mondial. Ce que j'appréhende, c'est les blessures, qui à la veille d'une compétition prestigieuse peuvent être fatales » dit-il. Interrogé sur les objectifs du handisport algérien à Rio 2016, Aichaine a indiqué que la fédération algérienne n'a pas encore tracé précisément ses objectifs. « Nous allons nous réunir prochainement pour aborder le sujet. Il y a des disciplines dans lesquelles nous avons de potentiels médaillés. Je cite l'athlétisme et le judo. Deux disciplines dans lesquelles nous avons des traditions ». Concernant le déplacement 4 à 5 jours avant le coup d'envoi de la compétition paralympique, Aichaine pense qu' « avancer le séjour permettra aux athlètes de s'adapter aux conditions climatiques et mieux se concentrer ».