Les services de la police notamment ceux des douanes sont sur place pour les besoins du contrôle. Entre-temps, une autre équipe est chargée d'assurer la sortie des véhicules en direction du terminal des arrivées. Ici, les véhicules sont organisés en trois files. Trois postes de la police des frontières (PAF) ont été mis en place pour le contrôle des voitures et gérer le flux de voyageurs. Une fois devant le poste, ce sont les policiers qui vont au devant des voyageurs pour la vérification des documents de voyage. Contrairement aux années précédentes où les voyageurs étaient contraints de descendre de leur véhicule pour se présenter au poste. Une décision qui fait suite aux directives de la Direction générale de la sûreté nationale relatives à l'orientation, l'accueil et la facilitation des procédures de traitement des documents des passagers au port. Selon le commissaire principal Smaïl Bouabech, chef de la première brigade de la police des frontières maritimes du port d'Alger (BPFM), une série de mesures ont été mises en place pour faciliter l'accès aux passagers. Dans ce contexte, dira le même responsable, il a été procédé à l'annulation de la fiche de police. Le nouveau dispositif, dit-il, se caractérise par le renforcement des brigades de police et la mise en place de nouveaux box pour le contrôle des documents des passagers. Selon lui, la circulaire de la DGSN porte sur la flexibilité de l'accueil, l'orientation, la disponibilité de l'information, la simplification au profit des ressortissants algériens particulièrement les personnes âgées ou malades, les femmes enceintes et les handicapés. « Nos éléments travaillent et déploient beaucoup d'efforts pour faciliter la tâche aux voyageurs », ajoute-t-il. Les passagers satisfaits La facilitation de contrôle de papiers et des bagages constitue une bouffée d'oxygène pour les passagers. « C'est super », affirme une dame en compagnie de son époux. « Je suis moins stressée », ajoute-t-elle. Pour un autre passager, les formalités sont devenues plus compliquées en Europe comparativement à l'Algérie. « La traversée s'est déroulée dans un cadre agréable, l'accueil est chaleureux et les procédures de contrôle impeccables », fait-il remarquer. Pour une autre passagère, la différence est de taille. « Comparativement à l'année précédente, les procédures de contrôle n'ont duré qu'une dizaine de minutes entre la police et la douane alors qu'auparavant c'était plus long », se réjouit-elle. Pour Saliha Benberrah, chef d'escale au port d'Alger, son département a veillé sur l'accueil et l'orientation des passagers. « Nous sommes chargés de l'embarquement et du débarquement », explique-t-elle. « La direction est à la disposition des passagers et nous veillons à leur confort », ajoute-t-elle.