Le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, a affirmé, hier, que l'accord d'Alger signé lors de la réunion de l'Opep à la fin du mois de septembre dernier n'est en aucun cas « remis en cause » et qu'il sera appliqué à partir du mois de janvier 2017, comme convenu. Interrogé en marge de la cérémonie de signature du contrat entre le groupe Sonatrach et la société chinoise CPECC pour la reprise du projet de réhabilitation et d'adaptation des installations de la raffinerie d'Alger, le ministre a souligné qu'il n'y a « pas de retour en arrière dans le principe de l'application de l'accord signé en Algérie ». Les pays de l'Opep sont, pour rappel, parvenus à ramener leur production à un niveau de 32,5 à 33 millions de barils par jour, contre 33,47 en août dernier. Un accord qualifié d'« historique » d'autant qu'il s'agit d'une première depuis huit ans. Boutarfa a indiqué que le comité de haut niveau de l'Opep s'est penché sur la question et des propositions ont été formulées particulièrement sur la durée de la mise en œuvre de cet accord. Tout en précisant que le processus suit son cours normal, le ministre a informé qu'une proposition pour une mise en œuvre d'une année révisable au bout de six mois a été avancée. « La question des sources secondaires et des éléments techniques a été également réglée », a-t-il indiqué. Il a ajouté que lors de la prochaine réunion de l'Opep prévue à la fin du mois en cours à Vienne, les quotas seront arrêtés et il revient, a-t-il dit, à chaque pays de geler sa production en se référant au seuil de plafonnement arrêté en vertu de l'accord d'Alger. Selon lui, les résultats de la rencontre de l'Opep tenue au mois d'octobre dernier à Istanbul seront également pris en compte. Des consultations seront entreprises pour préparer la réunion de Vienne. Par ailleurs, sur une question relative au conflit opposant Sonatrach au groupe français Total, Boutarfa a indiqué que des négociations sont en cours entre les deux parties.