Une Palestinienne devient la première Arabe à conquérir l'Everest Une Palestinienne, Suzanne al-Houby, vivant aux Emirats arabes unis, est devenue la première femme arabe à conquérir l'Everest, indique un communiqué des organisateurs de l'expédition. Mme Houby, 40 ans, mère de deux enfants, a atteint le 21 mai le sommet de l'Everest, le plus haut du monde qui culmine à 8.848 mètres. Elle a effectué la montée au sein d'une équipe de quatre alpinistes, dont trois ont atteint le sommet. Mme Houby rejoint ainsi le club d'une centaine de femmes qui ont pu escalader l'Everest. A Al-Khalil, même les cadavres sont poursuivis par les israéliens Dans l'ancien bourg de la ville d'Al-Khali, les vivants sont punis pour être des vivants. Mais ils ne sont pas les seuls ; les morts n'échappent pas à cette punition. Les cimetières de la ville se trouvent dans la zone C. Cette zone est sous l'autorité sioniste. S'y rendre est un supplice pour les Palestiniens. Le cimetière d'Ar-Ras, vers la colonie de Karyat Arbaa, constitue un témoin de cette tragédie. Il se trouve sous la portée des balles de l'occupation israélienne et de ses colons. Les gardes-frontières ont installé un barrage au niveau du cimetière. Il n'est donc pas étonnant de voir tout cortège funèbre attendre des heures avant qu'il ne soit permis de passer. L'armée israélienne inspecte le cadavre. Les soldats pourront confisquer le cadavre pour des heures et des heures, si la population refuse cette inspection indécente. Et la libération du corps ne signifie pas la fin du parcours. Dès que le cortège dépasse le barrage, les colons sionistes extrémistes prennent le relais. Ils jettent des pierres, et, parfois, tirent sur le cortège. Le cas du cimetière As-Sahla n'est pas meilleur. Ses entrées sont fermées par des blocs de ciment. Il y a aussi des tours militaires qui menacent les cortèges. Les Révélations d'Assange reportées Annoncé en librairie pour le 16 juin, sous le titre «Révélations», le livre de Julian Assange ne paraîtra pas à cette date. «Nous n'avons rien, confie-t-on chez son éditeur français Robert Laffont. Pas la moindre copie de travail. Nous sommes dans l'expectative la plus totale, d'autant que Julian Assange et son entourage pratiquent un culte du secret hallucinant.» Actuellement poursuivi par la justice suédoise, et placé sous liberté conditionnelle à Londres, le fondateur de WikiLeaks attend son procès en appel le 12 juillet. Son livre, «très personnel» à ses dires, devait sortir simultanément dans plusieurs pays. Julian Assange aurait commencé à l'écrire et plusieurs versions circuleraient déjà entre ses éditeurs anglo-saxons. Google lance les paiements par téléphone L'annonce d'un «portefeuille Google» fait du géant de l'internet le premier à se positionner sur le terrain des paiements par téléphone, mais il est attendu au tournant par des concurrents qui n'entendent pas lui faciliter la tâche, et déjà attaqué par eBay. L'application sera accessible seulement cet été dans deux villes (New York et San Francisco) pour les seuls détenteurs de téléphones dotés d'une puce NFC. Google a immédiatement été attaqué par le distributeur e-Bay et sa filiale de paiement en ligne PayPal, qui fonde une part de son expansion sur les paiements par téléphones portables. PayPal porte plainte pour vol de secret industriel après que deux de ses anciens responsables aient été débauchés par le groupe internet. Canal+ «pirate» n'est plus disponible Depuis jeudi, Canal+ n'est plus disponible sur le réseau pirate de la télévision satellite. La carte pirate, qui avait inondé le marché algérien, cédée à seulement 2500 DA, n'est plus accessible. Cette carte donnait aussi bien accès aux programmes de la BIS, qui diffusait des programmes français et aux programmes de Canal Satellite qui diffusait les programmes de Canal+ et de Ciné-Cinéma. Ainsi, la carte pirate, qui a tué Canal+ Maghreb, n'a vécu finalement que six mois (décembre 2010-mai 2011). Elle vient d'être craquée par les ingénieurs spécialisés dans les décodeurs Viaccess. Combien de temps Canal+ restera-t-il inaccessible ? On ne le sait pas pour le moment. Curieusement, cet arrêt de la carte pirate intervient juste après le sommet de l'e-G8, qui a lancé sa campagne sur le piratage numérique, même si un consensus a été trouvé. Tallinn, capitale mondiale de la cyberdéfense Depuis 2008, l'Otan dispose d'un centre de défense électronique en Estonie. Sa mission : protéger les réseaux des pays membres contre les attaques dirigées vers les institutions et les grandes entreprises. Le bâtiment demeure ultra-surveillé au milieu d'une caserne estonienne où patrouillent constamment des soldats en uniforme. Dans ce «centre d'excellence pour la cyberdéfense en coopération», une trentaine de personnes étudient les nouvelles techniques pour protéger les serveurs susceptibles d'être attaqués. Tous les militaires et les chercheurs en informatique viennent d'Estonie, mais aussi de toute l'Europe. Le centre de l'Otan s'occupe de retrouver les pirates. La structure s'intéresse aussi à d'autres formes de menaces, parmi lesquelles le cyber-espionnage ou la fraude aux cartes bancaires. Le centre forme des militaires et des civils et organise des simulations de cyber-attaques sur une sorte d'internet parallèle, non connectée au vrai réseau pour éviter les tentatives d'espionnage. Un autre objectif du centre : former les internautes à être plus vigilants.