C'est un vrai défi que doit relever l'équipe nationale de handball U-20 au Burkina Faso, où elle prendra part aux 17es championnats d'Afrique des nations. Face à la République démocratique du Congo, les équipières de Kada Yasmine ont un bon coup à donner, sachant que les deux prochains adversaires seront plus coriaces, à savoir la Tunisie et la Côte d'Ivoire. Pour Naili Daouaouda Djamila, coach de l'équipe, rien n'est impossible. Elle pense que ses protégées ne seront pas une proie facile pour ses rivales. «Une chose est sûre, nous ne nous sommes pas déplacées pour faire de la simple figuration. Nous avons préparé ces jeunes depuis 2010, en organisant plusieurs regroupements. Avant de prendre part à cette CAN, nous nous sommes regroupées de façon permanente depuis le 1er juillet», déclare t-il. Et de renchérir que les joueuses ont progressé. «Au fil du temps, j'ai constaté qu'il y a une progression individuellement et collectivement». Au sujet de cette échéance africaine, notre interlocutrice estime que la compétition pourrait être d'un niveau relevé. «Nous nous attendons à des matches intenses que ce soit dans notre poule, ou dans l'autre poule. De toute façon, nous nous battrons à fond pour honorer le handball algérien», a-t-elle dit. En somme, une aventure africaine qui demandera une grande débauche d'énergie des algériennes, surtout en plein mois de ramadhan. La technicienne a évoqué cela, en disant que «ce ne sera pas facile d'avoir des filles en possession de toutes leurs capacités». Néanmoins, elle a affiché beaucoup d'optimisme. «Le fait de s'entraîner de 17h à 18h30 a été très dur à gérer pour mes joueuses. Malgré cela, elles sont prêtes non seulement à dire leur mot, mais à réussir l'entame. Si on gagne face au RDC, ce sera très motivant pour la suite», conclut-elle.