Résumé de la 30e partie n Après son second malaise, Sofiane est de nouveau hospitalisé. Il demande à voir ses parents, puis Fatiha. Ton père et ta mère sont venus te voir? demande-t-elle. — Oui, dit-il. — Sais-tu que je ne les ai pas vus depuis une dizaine d'années ? La jeune femme le regarde, surprise. — Oui, dit-il, je me suis brouillé avec eux, ou plutôt ma chère femme m'a poussé à me brouiller avec eux… Elle m'a poussé à rompre les liens avec toute ma famille… en échange de l'entreprise, de la villa, de l'argent ! Il s'agite... — Calme-toi ! dit-elle. — Mais c'est fini, dit-il, j'ai décidé de mettre fin à cette vie ! J'en ai parlé avec mes parents… Elle le regarde, surprise par le ton. — Je quitte la maison, l'entreprise. Je retourne chez mes parents. Je trouverai du travail, ce n'est pas ce qui manque, je referai ma vie ! Il la regarde. — Je voudrai ton avis ! — Mon avis ? dit-elle. Mais je n'ai pas d'avis à te donner ! — Si, dit-il, parce que cela te concerne aussi. Il lui prend la main. Elle tremble de tout son corps. — Je quitte ma femme pour toi ! Elle rougit, baissant la tête. — moi aussi, j'ai le droit d'aimer et d'être aimé… Moi aussi, j'ai le droit d'être heureux ! Et c'est toi que je veux ! Il sert plus fort sa main. — A moins... à moins bien sûr que tu ne veuilles pas de moi car toi aussi tu as le droit d'aimer qui tu veux ! Elle lève les yeux vers lui. — tu ne veux pas de moi, n'est-ce pas ? — Non, non, dit-elle. — Oui, non, hélas ! — Mais moi je veux de toi ! Je t'aime ! Elle rougit aussitôt, baisse de nouveau les yeux. Sofiane l'attire et la serre contre lui. — Dieu merci, moi aussi j'ai le droit d'aimer et d'être aimé ! Quand elle rentre à la maison, sa mère ne la reconnaît pas : elle est transformée. — maman, dit-elle, je vais me marier… La vieille Douja sourit. — ah ! enfin, tu prends une décision ! Son visage se crispe quand la jeune femme lui dit que ce n'est pas avec Tahar. Elle sourit de nouveau quand elle lui raconte l'histoire de Sofiane. — Tahar était aussi un beau parti, dit-elle. Mais elle ajoute aussitôt. — Mais quand on a l'amour c'est encore plus beau !