Constat n Faute de nappes, les citoyens de la commune de Aghbal sur les hauteurs de Gouraya, souffrent d'un déficit en eau potable et d'irrigation. Alimentée à partir des puits situés en pleine montagne, la commune de Aghbal qui se trouve à plus de 11 km du chef-lieu de la daïra de Gouraya et compterait plus de 7 121 ha, selon le dernier recensement de 2008 répartis sur 14 douars, bénéficiera à partir de l'année prochaine, de deux nouveaux forages pour la récupération et le captage des eaux souterraines, pour réduire ce déficit et renforcer l'alimentation actuelle en eau, selon le directeur de l'hydraulique de la wilaya de Tipasa, Youcef Gabi. Néanmoins, la solution finale du problème d'alimentation en eau potable dans cette commune et d'autres localités de l'ouest de la wilaya en l'occurrence les daïras de Gouraya et Damous, ne viendra, selon notre interlocuteur, que dès la finalisation du barrage de Kef Eddir en cours de réalisation à Damous. «L'appel d'offres a été lancé par l'Anbt pour l'étude du transfert à partir de ce barrage», nous a informés le directeur de l'hydraulique. Selon le vice-président de la commune, M. Bouyacoub, quatre forages sont inscrits dans le cadre de l'actuel quinquennat 2010-2014 pour régler le problème d'eau. «Actuellement, on utilise des citernes à travers plusieurs douars. Certains quartiers, à l'image de Khirnass, Beni Nadhor, Bouaiche et Solaya, n'ont plus de problème d'eau», nous a-t-il souligné. Lors d'une récente visite de travail et d'inspection du wali de Tipasa à la localité de Aghbal, le président de l'Assemblée populaire communale, Khaldi Belkacem, avait présenté le problème de l'eau potable et d'irrigation dont souffrent ses citoyens ainsi que celui de la dégradation des routes. «Le temps de nous brancher au barrage de Damous, actuellement, nous procédons à l'aménagement des sources et des forages. Pour les douars les plus distants, nous leur avons acheminé l'eau potable par camions-citernes». Le maire de cette commune a également parlé des contraintes des agriculteurs qui ne sont soulagés que durant l'hiver grâce à la pluviométrie «mais les mois d'août et septembre sont très durs pour eux. Je propose l'installation de grands bassins pour la collecte d'eau et des semi-barrages pour leur permettre d'irriguer leurs arbres fruitiers durant cette saison chaude de l'année». En outre, la même commune recense, selon notre interlocuteur, 25 km de chemins en piteux état, inscrits, pour leur revêtement, dans l'actuel plan quinquennal. D'autres projets sont en cours dont une antenne administrative, une demi-pension au niveau du CEM du chef-lieu de la commune, une cantine scolaire à l'école Belaâfia, la réfection de l'école de Chehafa, l'extension du siège de l'APC et enfin trois opérations d'extension et d'assainissement dans le cadre du Programme communal de développement au profit des douars Belaâfia, Solaya et Beni Nadhor.