Les arts plastiques en Algérie ont commencé en 1920 avec Azwaw Maameri, Hamiche et les frères Racim. Cette information a été donnée par Abdelhamid Aroussi, le président de l'Union nationale des arts culturels (Unac) lors d'une conférence sur l'histoire des arts plastiques en Algérie, tenue, au courd de la semaine dernière, en marge de la 11e édition de l'exposition des arts plastiques à la bibliothèque communale Mohamed-Fendjel Cherchell (Tipasa). Ouverte le 4 juillet écoulé, cette exposition s'achèvera le 25 du mois en cours. Les arts plastiques en Algérie ont commencé donc, selon Aroussi,avec Azwaw Maameri, Hamiche et les frères Racim. «Ces artistes ont été les précurseurs d'une nouvelle ère dans les annales de la peinture algérienne contemporaine», a souligné le conférencier qui n'a pas omis de parler des artistes de renom, venus juste après l'indépendance. Parmi eux Bachir Yelles, Mesli, Issiakhem, Khadda et bien d'autres encore qui ont donné un nouvel essor à la peinture algérienne. Organisée par la section locale de l'Unac, présidée par l'artiste peintre de renom Abderrahmane Bekhti, en collaboration avec le galeriste Kebilene Zinou, commissaire de l'exposition, cette conférence a vu, selon ce dernier, un débat de haut niveau sur la peinture algérienne qui commence à dénombrer un grand nombre d'artistes de la nouvelle génération et qui ont réussi à marquer l'histoire de la peinture de leurs empreintes. On peut citer Hamza Bounoua, Kouraychi, Hocine Ziani, qui ont une notoriété internationale. Dans cette lignée, d'autres jeunes leur emboîtent le pas à l'image de Abdelkader Belkhorissat, Mustapha Ghidjati, Remil et Abderrahmane Bekhti. Pour rappel, l'exposition des arts plastiques intitulée ‘Rencontre d'été', en est à sa 11e édition. Elle a été organisée par l'Unac de Tipaza qui a regroupé 65 œuvres de d'artistes ambitieux – toutes écoles artistiques confondues – dont beaucoup de jeunes talents venus des quatre coins du pays dont Constantine, Sétif, Tiaret, Bordj Bou-Arréridj, Tizi Ouzou, Blida, Médéa, Chlef, Aïn Defla, Oran et naturellement Tipasa.