Grande-Bretagne : émeutes - David Cameron a prôné hier la « tolérance Zéro» contre les gangs après les émeutes, mais il se heurte à un vent de fronde dans la police qui apprécie peu le recrutement d'un super-flic new-yorkais pour aider Scotland Yard et les critiques du Premier ministre. Dans une interview au Sunday Telegraph, M. Cameron a estimé que les émeutes, les pires au Royaume-Uni depuis plusieurs décennies, avaient marqué un tournant pour le pays. «Nous n'avons pas assez parlé le langage de la tolérance zéro. Mais le message est en train de passer», a-t-il expliqué. Russie : violences - Les services de sécurité russes (FSB) ont déjoué un attentat préparé par des rebelles islamistes contre le Sapsan, premier train russe à grande vitesse reliant Moscou à Saint-Pétersbourg, écrit ce lundi le quotidien Kommersant. Un groupe de ressortissants du Caucase du Nord, région instable en proie à une rébellion, ont fabriqué une bombe à base d'engrais et «n'avaient qu'à fixer l'heure de l'attentat et à le perpétrer», quand ils ont été arrêtés par des agents du FSB, indique le journal. Le chef des services de sécurité, Alexandre Bortnikov, avait déclaré le 18 juillet, que le FSB avait déjoué un «important» attentat dans la région de Moscou. Yémen : explosion - Une forte explosion a eu lieu hier soir dans un complexe administratif gouvernemental tenu par les rebelles chiites dans le nord du pays, faisant un tué et trois blessés, a indiqué une source rebelle. L'explosion a eu lieu au moment où des dirigeants de la rébellion chiite étaient réunis dans le complexe administratif à Al-Matamma. Le complexe était en flammes et la déflagration a été entendue dans plusieurs villages autour d'Al-Matamma. L'explosion est survenue deux jours après la signature par la rébellion chiite et le parti islamiste Al-Islah d'une trêve dans les combats qui les opposent par intermittence depuis mars dans la province d'Al-Jawf, frontalière de l'Arabie saoudite. Jordanie : réformes - Le roi de Jordanie Abdallah II a indiqué hier qu'une commission royale chargée de réviser la Constitution avait recommandé la création d'une Cour constitutionnelle, comme étape significative pour engager le pays vers la voie de réformes politiques et sociales. Les propositions de cette commission constituent une «preuve solide de la capacité du royaume à se reformer, à revoir sa législation et à appréhender l'avenir, dans le cadre de réformes politiques et sociales», a-t-il dit devant des responsables et journalistes. La commission, mise en place par le souverain il y a quelques mois, explore les moyens de répondre aux demandes de réformes dans le royaume.