Résumé de la 3e partie - Ahmed apprend que son neveu l'a appelé. Déjà, on l'a averti que son frère est malade. Il croit que c'est une tactique pour lui soutirer de l'argent. La jeune fille est rentré assez tard de l'université. Sa mère, qui l'attend depuis un moment, lui fait la remarque. — Pourquoi ce retard ? — Je suis resté avec des copines… et puis, le bus a fait du retard ! La mère la gronde. — Et dire que tu refuses que ton père envoie son chauffeur ! — Maman, cela ne se fait pas ! Tu voudrais me faire passer pour une affreuse bourgeoise ? La mère hausse les épaules. — Et alors ? Si ton père est suffisamment à l'aise pour t'envoyer un chauffeur, où est le mal ? Il n'a volé personne ! Fadhéla retourne à la cuisine. Nadia allume son ordinateur. Elle tend l'oreille. — Maman, c'est papa ! Elle a crié fort, parce que la mère, Fadhéla, est au rez-de-chaussée et qu'elle risque de ne pas l'entendre. Mais Fadhéla a aussi entendu le bruit de moteur et elle sort dans la cour. La jeune fille n'est rentrée de l'université que depuis une heure et elle ne sait pas qu'en son absence, il s'est passé des choses. La femme de son oncle et son cousin, qu'elle n'a pas vus depuis si longtemps, ont appelé pour annoncer que son oncle est à l'article de la mort. Elle veut embrasser son père et, sans tarder, elle quitte sa chambre. Elle arrive juste au moment où Ahmed, ayant mis la voiture au garage, entre dans la maison. — Papa ! Elle se jette dans ses bras. Il l'embrasse et la chatouille, comme il le fait à chaque fois. — Alors, tes études ? Cet exposé que tu devais faire ? — ça s'est bien passé ! dit-elle, je crois que mon camarade et moi, nous aurons une bonne note ! Fadhéla interrompt l'échange. — Ton neveu a appelé, dit-elle. Il fronce les sourcils. — C'est toi qui lui a donné le numéro du bureau ? — Oui, dit-elle, il insistait pour te parler… Ton frère est, paraît-il au plus mal… Il est sur le point de mourir. — Oncle Omar ? demande Nadia, très émue. — laisse, dit Ahmed, c'est une tactique de ce chacal pour me soutirer de l'argent ! — Son fils et sa femme semblaient désemparés... Il n'ont, à aucun moment, parlé d'argent. — Je te dis que c'est une tactique ! Il se tourne vers Nadia. — Tu es prête ? Nous allons partir faire les vitrines. Mais la jeune fille est bouleversée. — Papa, oncle Omar est peut-être sur le point de mourir… — Ne croit pas ce que ma belle-sœur et son fils disent, ce n'est qu'une invention ! — Et si c'était vrai, papa ? dit la jeune fille. (A suivre...)