«Je ne me serai jamais engagé dans cette entreprise, si les lois de la République n'ont pas été respectées. L'assemblée générale élective a été libre, démocratique et respectueuse de toutes les règles.» C'est avec ces mots que reviendra Brahmia sur les circonstances qui l'ont amené à être élu à la tête du CSA/MCA. «Il y a six mois, alors que j'étais en Ethiopie, des amis m'ont appelé et m'ont sollicité pour reprendre en main le CSA. Ensuite, les deux tiers de l'assemblée générale ont décidé d'une AG extraordinaire puis une AG ordinaire pour la présentation des bilans, moral et financier. Nous l'avons organisée après avoir reçu toutes les autorisations des pouvoirs publics, que ce soit celles de la DJS ou de la DRAG. Malheureusement, le président sortant ne s'est pas présenté. Ensuite, l'AG élective m'a permis de briguer le poste de président. Et si demain, les deux tiers de l'AG décident de mon départ, je partirai. Il faut savoir quitter la table quand on ne veut pas de vous.» Brahmia se veut un homme de principes : «Si nous ne respectons pas les lois de la République, l'Algérie n'ira pas loin.» S'agissant de l'AG ordinaire que veut organiser le président sortant, Abdelhamid Zedek, Brahmia ne veut pas trop polémiquer. «A mon sens, le bureau sortant présentera jeudi, lors d'une AG ordinaire, ses bilans moral et financier. Il ne s'agit point d'une assemblée élective, je ne veux pas entrer dans les détails. Pour moi, il n'y a qu'une AG qui est reconnue par les pouvoirs publics», a-t-il conclu, tout en présentant cette liste aux présents, en disant que tous les cachets qui prouvent sa légitimité sont présents.