Il ne fait plus mystère et divers chercheurs et acteurs l'attestent : Al-Qaîda est une créature des services des renseignements américains, britanniques et saoudiens pour justifier les nouvelles guerres de Washington et de l'OTAN. C'est ainsi qu'hier, 9 septembre, nous apprenions que 5 000 djihadistes d'al-Qaîda devraient être envoyés en Syrie en vertu d'un accord passé entre les Etats-Unis et l'Arabie saoudite avec un chef de la branche yéménite de ce groupe. Ainsi, et selon des informations diffusées dans la région par la publication digitale yéménite «AdenAlghad.net» et l'agence iranienne de nouvelles «Al Alam», reprises par le média électronique français «Médiapart», des représentants du gouvernement des Etats-Unis et de l'Arabie saoudite auraient passé un accord avec le djihadiste Tariq al-Fadhli, compagnon d'armes d'Oussama ben Laden, pour envoyer en Syrie ces djihadistes en provenance des villes de Zinjibar y de Ja'ar, dans le sud du Yémen. Cela expliquerait «le soudain retrait des hommes armés de la région yéménite d'Abyan», indiquent les médias cités, dont les informations ont été reprises par la chaîne Russia Today. Le quotidien américain The New York Times souligne que, pour le gouvernement yéménite, Al-Fadhli est «un des terroristes les plus dangereux du pays». Selon le journal britannique The Guardian, des hommes d'al-Qaîda dirigent d'ores et déjà les «Contras» en Syrie et les forment à la fabrication d'engins explosifs, une des spécialités de ce groupe terroriste. Les liens inavouables des Etats-Unis et des autres pays membres de l'Alliance atlantique avec la nébuleuse désignée sous le nom d'al-Qaîda ont déjà été dénoncés à maintes reprises, notamment par l'historien et journaliste américain Webster G. Tarpley et par l'ex-agent des services de renseignements britanniques (MI5), David Shayler. Décidément...