Investir dans l'allaitement maternel, c'est investir dans la santé, car le lait de la mère contient d'innombrables vertus qui protègent l'enfant et la maman, a affirmé le Pr Leben. Malheureusement la culture du biberon est aujourd'hui mieux instaurée chez nous. Faut-il responsabiliser les femmes ? Non. Il ne faut surtout pas culpabiliser les mamans qui s'éloignent de cette pratique. C'est une affaire sociale et les responsabilités doivent être partagées entre le père et la mère, a estimé, l'imam et dermatologue, le Dr Benredouane. «Nous devons tous faire converger nos efforts pour convaincre les femmes d'allaiter leurs enfants et les sensibiliser quant aux bienfaits de cette pratiques.» Certains pédiatres prescrivent le lait artificiel sur ordonnance, a déploré la présidente de l'Union des sages-femmes. Le personnel du corps médical et paramédical, démissionnaire, doit s'impliquer davantage dans ce créneau pour réduire le coût de la santé publique. Maintenant les questions qui se posent sont : «Avons-nous les moyens nécessaires pour réussir cette politique ? Les conditions dans nos maternités sont-elles convenables ?» C'est là où réside tout le problème, ont commenté de nombreux de spécialistes.
