Palestine - Etats-Unis : aides - Les Etats-Unis ont débloqué 500 millions de dollars d'aide aux Palestiniens, une somme qui était gelée par le Congrès depuis des mois, a rapporté, hier, vendredi, une responsable américaine. L'annonce de ce déblocage d'une aide américaine intervient au terme d'un déplacement du Président américain au Proche-Orient, au cours duquel Barack Obama s'est rendu en Israël, en Cisjordanie et en Jordanie. Le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, s'était déclaré satisfait, mardi, à l'issue d'une réunion à Bruxelles des bailleurs de fonds, dont les engagements devraient permettre de satisfaire les besoins de l'Autorité palestinienne, évalués à 1,2 milliard de dollars pour 2013. Centrafrique : attaque imminente -Les rebelles centrafricains du Séléka qui ont forcé, hier, vendredi, à la mi-journée, le dernier verrou sur la route de Bangui, sont aux portes de la capitale «à quelques kilomètres», et l'attaque pourrait être imminente. Le Président centrafricain, arrivé au pouvoir par les armes en 2003, ne s'est pas prononcé, mais il a effectué une visite éclair au Président Jacob Zuma, qui a autorisé le déploiement de 400 militaires sud-africains en Centrafrique. Dimanche, la rébellion du Séléka avait donné 72 heures au pouvoir pour respecter les accords de Libreville, signés le 11 janvier dernier. Parmi les points revendiqués figurent la libération de prisonniers politiques, la présence des troupes sud-africaines et ougandaises dans le pays mais aussi l'intégration des combattants Séléka dans l'armée. Liban : démission - Le Premier ministre libanais Najib Mikati a créé la surprise en annonçant, hier, vendredi, la démission de son cabinet, en place depuis juin 2011, et en préconisant la mise sur pied d'un «gouvernement de salut national». Cette démission ouvre une période d'incertitude dans ce pays au moment où son voisin, la Syrie, ancienne puissance tutélaire, est ravagée par une guerre civile dont les répercussions se font sentir au Liban. Ce sunnite de 57 ans, qui dirigeait un cabinet dominé par le mouvement chiite Hezbollah, a appelé à la «formation d'un gouvernement de salut national où toutes les forces politiques libanaises seront représentées afin de sauver la patrie et suivre les événements régionaux dans un grand esprit de responsabilité collective». Paradoxalement, ce n'est pas le conflit syrien, dont le Liban avait décidé dès le début de se distancer, qui l'a poussé à jeter l'éponge, mais des problèmes intérieurs. Birmanie : tension - Les soldats patrouillaient ce matin dans la ville de Meiktila, au centre de la Birmanie, placée en état d'urgence après trois jours de violences entre bouddhistes et musulmans qui ont fait au moins 20 morts. Une cinquantaine de camions militaires ont été dépêchés dans cette petite bourgade située à 130 kilomètres de la capitale Naypyidaw, dont les rues ont été livrées à des bandes d'émeutiers armés de bâtons et de couteaux. Des quartiers entiers de la ville et plusieurs mosquées sont partis en fumée, des corps calcinés jonchaient les rues. Jusqu'à hier soir. Ces violences mettent en lumière un racisme profondément inscrit dans la société, dont une frange importante considère le bouddhisme comme partie intégrante de la culture nationale. Les musulmans représentent officiellement 4 % des 60 millions de Birmans, mais aucun recensement n'a été mené dans le pays depuis trente ans.