Poste - S'il y en a vraiment un qui ferait un bon adjoint pour le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, c'est bien Kheireddine Madoui, celui qui seconde Hubert Velud à l'Entente de Sétif. La question de l'entraîneur-adjoint au sélectionneur national Vahid Halilhodzic n'est toujours pas tranchée du côté de la Fédération algérienne de football (FAF), mais elle ne saurait tarder normalement du fait que le chargé de la commission des équipes nationales, le revenant Walid Sadi, a pris en main ce dossier. Plusieurs noms sont cochés sur les tablettes des uns et des autres ou évoqués par la presse, tels que Fouad Bouali et Abdelkrim Bira, mais rien n'a encore filtré sur l'identité de celui qui viendra renforcer le staff technique des Verts lors des prochaines échéances, à commencer par les deux sorties décisives face au Bénin et au Rwanda en juin. A la rédaction d'InfoSoir, on s'est un peu amusé à voir de plus près quel serait le profil de celui qui devrait accompagner le sélectionneur national et qui réponde à plusieurs critères et autres exigences pour être l'adjoint idéal. A bien chercher, notre dévolu s'est jeté sur l'ex-international (dix sélections) de l'Entente de Sétif et actuel adjoint du Français Hubert Velud qui drive le club des Hauts-Plateaux depuis le début de l'actuelle saison. En effet, à bien analyser le parcours de ce technicien, il s'avère bien qu'il remplisse toutes les conditions, tant sur le plan des compétences que sur le plan du charisme, du caractère et du niveau intellectuel. Madoui a toujours assumé ses fonctions avec beaucoup de professionnalisme et affiche une grande passion pour son métier, deux vertus importantes dans la réussite d'un homme. Sur le terrain, et selon les témoignages des joueurs et de tous ceux proches du club d'Aïn El-Fouara, c'est un travailleur acharné qui ne laisse rien au hasard. Sa forte personnalité et son statut d'ancien joueur imposent le respect à tout le monde, notamment les joueurs. Sur le plan intellectuel, Madoui a souvent affiché un très bon niveau, notamment sur le plan de la communication où il maîtrise les deux langues, à chaque fois qu'il est sollicité par les médias. Aussi, ses analyses sont souvent pertinentes, objectives et rarement imprégnées de passion, que ce soit avant ou après les matchs. De plus, Madoui s'est inscrit dans une voie qui devrait l'emmener bien loin dans le métier d'entraîneur car tôt ou tard il finira par voler de ses propres ailes. Sans oublier le fait qu'en tant qu'enfant du club, Madoui a toujours joué un rôle important dans l'équilibre du club, en s'investissant auprès des joueurs et en prônant la sagesse lors des conflits ou problèmes internes. C'est dire que l'ancien joueur du CR Belouizdad également, possède des points favorables pour accéder, pourquoi pas, à ce fameux poste d'adjoint du sélectionneur national. En tous les cas, le mérite, Madoui l'a prouvé sur le terrain, à travers les résultats de son club qui domine le championnat depuis deux années et surtout son comportement sur et hors des rectangles verts. Sans parti pris, la piste Madoui mérite d'être sérieusement examinée par l'instance fédérale pour le bien et l'avenir du football national et la promotion des compétences montantes. O. Marseille Fanni à la rescousse de Kadir Rod Fanni a pris la défense de son coéquipier Foued Kadir, peu à son avantage depuis son arrivée à l'OM cet hiver. «Je n'ai pas trop apprécié les critiques à son encontre. Elles ont été très dures sur ses performances. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas joué et pour moi, il a fait un bon match (contre Bordeaux). Je n'ai pas trop compris les critiques», a souligné le défenseur marseillais, hier. «Foued a d'énormes qualités, il a fait de très bonnes choses à Valenciennes ou à l'OM mais je trouve que l'on est dur avec lui», a ajouté Fanni. Rouen Ammari est rentré à Marseille Prêté l'été dernier au club de Rouen dans l'optique de s'aguerrir à un échelon inférieur et de cumuler du temps de jeu avant de retrouver l'OM, le jeune attaquant algérien, Najib Ammari, a vécu une saison très pénible du côté de la Normandie. Blessé dès son arrivée, il n'a ensuite jamais bénéficié de la confiance de son entraîneur, Didier Ollé-Nicolle. Résultat : Ammari, qui avait signé son premier contrat professionnel le 27 juin dernier en faveur de son club formateur, l'OM, n'a disputé en tout et pour tout que sept minutes sous le maillot rouennais. Sept maigres minutes de jeu offertes contre son club d'appartenance, l'OM, en 16es de finale de la Coupe de France. Avant même la fin du championnat, il a donc été décidé d'un commun accord qu'Ammari regagne Marseille prématurément. «Nous nous sommes rapprochés de l'OM pour mettre fin à son prêt. Il pourrait donc partir dans les tous prochains jours, si tant est que l'OM soit d'accord pour l'accueillir», déclarait le président de Rouen, Thierry Granturco, dans les colonnes de Paris-Normandie le week-end dernier. Pour le moment, il s'entraîne avec l'équipe réserve, indique le club marseillais sur son site officiel.