Résumé de la 1re partie - Sur le chemin qui mène les deux enfants à la recherche de la rose qui guérira leur mère, ils rencontrent une vieille dame qui leur remet un sifflet magique... Il installa les deux enfants à la meilleure place près du feu. Louis-Simon sans que personne ne le remarque siffla trois fois dans son sifflet et la table se couvrit de plats succulents servis dans de la vaisselle d'argent. La famille n'en croyait pas ses yeux. La mère ne comprenait pas. — Je n'avais que du pain et un peu de pommes de terre. C'est sans doute une fée qui a voulu fêter votre arrivée dans notre maison. Le lendemain matin, au moment de prendre congé, Marie-Pascale et Louis-Simon demandèrent au vieil homme de leur indiquer le chemin pour se rendre au château qui renferme la rose qui guérit. — J'ai entendu parler souvent de ce château, dit l'homme. Un prince et une princesse y sont endormis. Ils ont été enfermés dans une tour par un magicien, il y a déjà bien longtemps. Vous ne pourrez cueillir la rose qui guérit qu'en les réveillant car ils sont les seuls à connaître l'endroit où la fleur se trouve. Je crains cependant qu'il ne soit impossible d'arriver jusqu'au château car vous devrez traverser une forêt gardée par des géants. Si vous arriviez à les vaincre, vous vous trouveriez aux portes du château avec un gardien pas commode. C'est lui qui possède la clé en or qui ouvre les portes des appartements des princes. Hélas ! le gardien ne laisse plus sortir ceux qui y entrent et il les garde jusqu'au bout de leur vie. Marie-Pascale et Louis-Simon remercièrent l'homme et la femme de leur accueil et se mirent en route en direction du Sud, vers la mer. Ils marchèrent pendant trois jours et arrivèrent à l'orée d'une forêt. Ils avaient à peine fait quelques pas dans le bois qu'ils entendirent une voix plus forte qu'un coup de tonnerre. Elle semblait provenir du haut des arbres. En levant la tête, les enfants aperçurent un géant plus haut que le plus haut des arbres. Il tenait à la main une énorme massue. — Qui vous a permis d'entrer dans cette forêt ? Encore un pas et je vous écrase comme des fourmis, dit le géant. Louis-Simon sortit son sifflet et siffla une fois. Le géant se trouva pétrifié, le bras levé. Il geignait, criait tant et si bien que ses frères ne tardèrent pas à arriver à son secours. Louis-Simon siffla une nouvelle fois et tous les géants se retrouvèrent immobiles comme des statues de marbre. Les enfants traversèrent la forêt sans encombre et arrivèrent aux portes du château. (A suivre...)