Résumé de la 2e partie - Louis-Simon siffle, et le géant qui leur interdit d'entrer dans la forêt, est pétrifié... Ils frappèrent et un homme petit et tout rabougri vient leur ouvrir. — Que voulez-vous, demanda l'homme ? — Nous voudrions rentrer dans le château de la rose qui guérit, dirent les enfants. Un sourire mauvais passa sur son visage. Il se retira pour laisser passer les enfants. — Mais entrez donc, dit-il sur un ton sarcastique. Dès qu'ils furent dans le donjon, la porte se referma avec fracas et les deux enfants se regardèrent, un peu effrayés. — Montez, leur ordonna-t-il. Ils pénétrèrent dans une salle immense éclairée par d'innombrables chandeliers. — Je suis le Seigneur de ce château. Il faut que vous sachiez que ceux qui pénètrent ici, n'en ressortent jamais plus. Vous serez désormais mes esclaves et vous me servirez. Les enfants acquiescèrent tout en ne quittant pas des yeux la clé en or suspendue au mur. Le sorcier, car c'était un sorcier, se rendit compte de l'intérêt qu'ils portaient à la clé et les avertit : — C'est la clé qui ouvre les appartements où se trouve la rose qui guérit. Si l'un de vous touche à cette clé, il sera puni de mort. Lorsque le soir vient, de nombreux esclaves servirent le sorcier. Il appela Marie-Pascale et Louis-Simon. — Versez moi du vin et découpez ma viande. J'exige que vous obéissiez à tous mes ordres. Au moindre écart, je vous tue tous les deux. Les enfants s'exécutèrent tout en lançant des regards vers la clé en or. Dès que le sorcier commença à manger, Louis-Simon sortit son sifflet et siffla une seule fois. Il resta figé sur place. Son bras était immobile à hauteur de sa bouche, un cuisse de poulet à la main. Il se mit à hurler mais personne ne put venir à son secours ; tous les esclaves étaient , eux aussi, cloués sur place. Il vociférait, tempêtait. — Maudits enfants, si vous ne me laissez pas manger, vous aurez un châtiment terrible. — Mais mange donc, dit Louis-Simon en sifflant deux fois. Le sorcier se mit à gesticuler, il mangeait à toute vitesse, se levait, sautait, dansait. Les esclaves amenaient des plats, les emportaient, couraient dans tous les sens. Il avala un énorme morceau de viande et sauta si haut qu'il tomba sur le sol, épuisé. (A suivre...)