Les moyens de transport font le bonheur de beaucoup de Ouarglis et non-Ouarglis n'ayant pas de véhicules. En effet, à Ouargla, les transports ne s'arrêtent qu'après 22h 30, voire 23h selon un chauffeur de bus. Les bus sont numérotés pour désigner les localités ou les quartiers de destination à l'exemple des numéros 06 ou 34 qui se dirigent vers l'immense quartier d'El-Khefdji. Les chauffeurs de taxis, quant à eux, sont très souples avec leurs clients. Notre habitude de leur demander s'ils peuvent ou veulent bien nous emmener à tel ou tel endroit, fait rire chauffeurs de taxis et clients. Effectivement, ici, le client est roi. Même si vous voulez aller dans la direction contraire, le taxieur est toujours disposé à faire le tour pour vous satisfaire et vous emmènera là où vous voulez, que cela soit en ville ou ses alentours, à un tarif unique allant de 50 à 70 DA selon la destination. Les clandestins, redoutables concurrents des chauffeurs de taxis, communément appelés «Fraude» par les Ouarglis, respectent les mêmes tarifs. Nous avons fait des réclamations auprès de l'un d'eux qui a pris 70 DA au lieu de 50 DA. Et à notre surprise, il nous a demandé des excuses et a même voulu nous rendre la monnaie nous assurant : «Svp ne vous dites pas que je suis en train de profiter de vous parce que je sais que vous êtes ‘'Baraniya'' (étrangère à la ville).» L'un des chauffeurs de taxis nous a assuré que toute sa corporation est correcte à Ouargla. Ce qui nous a poussés à souhaiter que ces comportements s'étendent aux wilayas du centre du pays.