Crise au Mali / Le rôle d'Alger Le ministre malien de la Réconciliation, Zahabi Ould Sidi Mohamed, a émis le vœu hier, à Alger, de voir le gouvernement malien et les groupes armés tenir «une rencontre formelle sous peu en Algérie». «Nos frères algériens nous ont fait le point sur l'état d'avancement des pourparlers exploratoires avec les groupes armés», a déclaré M. Ould Sidi Mohamed. Il a qualifié ces pourparlers de «très prometteurs», car «un long travail a été accompli dans la discrétion», sans plus de précisions sur ces discussions. Le Mali a connu une profonde crise politico-militaire de 18 mois qui a commencé en janvier 2012, marquée par une offensive de rebelles touareg, un coup d'Etat et la prise de contrôle des régions du nord du pays par divers groupes armés dont des jihadistes liés à Al-Qaîda. Ces jihadistes, qui avaient fini par prendre l'ascendant sur leurs ex-alliés sur le terrain, ont été chassés des grandes villes du Nord à partir de janvier 2013 par une intervention militaire franco-africaine toujours en cours. Ils demeurent cependant actifs dans ces vastes zones, où ils commettent des attaques à intervalles réguliers. Criminalité / La technologies de pointe au service de la Sûreté nationale Vingt-sept affaires d'homicide volontaire et de coups et blessures entraînant la mort ont été élucidées en mars par les Brigades de recherches et d'investigation (BRI), a indiqué hier, un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Les experts en criminalistique ont traité 19 cas d'homicide dont 15 élucidés grâce aux analyses ADN et au prélèvement d'empreintes sur les scènes de crime. Les investigations ont permis par ailleurs d'arrêter 39 individus. S'agissant des affaires de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, le communiqué fait état de 12 affaires durant la même période et dont le traitement a permis d'arrêter 27 individus. Les analyses ADN et le prélèvement d'empreintes sur les scènes de crime ont permis d'identifier les auteurs de ces crimes, selon le responsable de la communication et des relations publiques à la DGSN. M. Boudalia a mis en avant le rôle du laboratoire central de la police scientifique et technique d'Alger et des laboratoires régionaux de Constantine et d'Oran dotés de moyens technologiques de pointe. Télécoms / Bientôt un actionnaire pour OTA Le Fonds national d'investissement (FNI) sera actionnaire de l'opérateur de téléphonie mobile Orascom Telecom Algérie (OTA), lorsque «toutes les conditions prévues dans l'accord avec VimpelCom seront réunies», notamment le paiement par OTA de l'amende de 1,3 milliard de dollars, a affirmé hier, le directeur général du FNI, Ahcène Haddad. «Nous serons actionnaires (d'OTA) lorsque toutes les conditions prévues (dans l'accord de vendredi) seront réunies. Dans ce cadre, OTA devra, notamment, s'acquitter de l'amende de 1,3 milliard de dollars et le FNI payer le prix de la transaction», a indiqué Haddad. Une fois cette amende payée, «OTA pourra transférer les dividendes issus des bénéfices de 2009 à 2013 qui n'ont pas fait l'objet de distribution, après paiement des impôts dus», a précisé le directeur général du FNI, ajoutant qu'OTA «pourra, comme toute entreprise algérienne, faire toutes les opérations d'investissement et distribuer les dividendes». Selon les explications fournies par M. Haddad, le montant à transférer au titre de l'acquisition par l'Etat algérien d'OTA s'établit à environ 2,3 milliards de dollars.